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Wolfgang Amadeus Mozart (Biographie)

Publié le 22/02/2012

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A l'âge de cinq ans, Mozart, fils d'un violoniste et compositeur renommé, faisait déjà preuve de dons remarquables d'interprète et de compositeur. En 1762, il entreprit, accompagné de son père et de sa soeur, une tournée de concerts dans toute l'Europe. Parallèlement, il travaillait déjà à ses premières compositions, influencées par sa rencontre avec Jean-Chrétien Bach. Dans les années 1770, Mozart commença à être demandé pour écrire des opéras, qui furent presque tous bien accueillis. En 1779, il revint dans sa ville natale de Salzbourg avec sa première femme, Aloysia, pour occuper un poste de maître de chapelle. Ses triomphes, en particulier pour l'opéra Idoménée, n'empêchèrent pas ses relations avec l'archevêque Colloredo de se dégrader, jusqu'à la rupture en 1781. Privé de protecteur, Mozart reçut cependant plusieurs commandes fort lucratives, et lança des concerts avec souscription, où il interprétait lui-même ses concertos pour piano. Malgré ces succès, il connut un rapide dénuement, comme en témoignèrent les lourdes dettes qu'il laissa à sa mort. C'est pourtant au cours des dix dernières années de sa vie que Mozart produisit ses plus grands chefs-d'oeuvre, les symphonies Prague et Jupiter, les opéras Le mariage de Figaro et Don Juan. En 1791, sa santé se détériora et il mourut probablement d'un arrêt cardiaque, malgré les rumeurs d'empoisonnement qui circulèrent autour de son décès. Sa dernière grande oeuvre, le Requiem, demeura inachevée.

« Pour les seconds, ce même Mozart est comparable à une comète jaillissant des ténèbres d'un bond éblouissant versles cieux, promettant succès, admiration, affection mondiale et un imperturbable bonheur acquis sans peine avecl'aide de dons extraordinaires.

Mais la brillante parabole qui semble être le destin de ce génie juvénile s'affaissebrusquement vers la terre entourée d'ombres de plus en plus mélancoliques.

Ce Mozart-là, dès sa vingtième année,est pris dans l'engrenage d'intrigues et d'inimitiés professionnelles, de difficultés économiques, de la maladie, dumanque de compréhension pour son art.

N'ayant pas trouvé l'être féminin qu'il lui fallait, Mozart, qui avait un besoinpresque maladif de tendresse, rencontrant à Vienne, où il s'était fixé en artiste et compositeur libre, de sa vingtièmejusqu'à sa trente-sixième année, une incapacité grandissante de saisir le véritable sens de son Oeuvre musicale, seconsume, s'épuise en une productivité à jamais mémorable.

Sa dépouille abandonnée par ses rares amis fut jetée àla fosse commune. Mais il y a d'autres contradictions qui nous frappent dans les jugements émis sur le rôle de Mozart dans l'histoiregénérale de la musique.

D'aucuns considèrent la langue musicale de Mozart comme le prototype, l'exemple le plusparfait d'un art "universel", moins international que supernational, véritablement européen et même mondial, réalisantpour la première fois, après tant de siècles d'écoles musicales séparées, un équilibre parfait et indestructible defacteurs techniques, esthétiques et expressifs qui s'adressent directement à l'âme et au cOeur de toute l'humanité. D'autres, par contre, voient en Mozart une expression sublime, mais en même temps typique des meilleures qualitésde l'âme germanique, de la musique allemande, particulièrement du génie musical de l'Autriche.

Cette musique"autrichienne" a pu exercer une influence internationale et même intercontinentale parce que son auteur était ungénie, mais elle ne s'est jamais défaite de qualités primordiales caractérisant l'attitude innée de l'âme autrichiennevis-à-vis de la matière sonore et des possibilités techniques et expressives qu'elle présente. Enfin, les historiens de l'art musical, les théoriciens et les esthéticiens de la musique semblent aujourd'hui convergerassez clairement vers une conception pour ainsi dire combinée du phénomène Mozart : Mozart, le miracle de lasynthèse. Tout le monde sait que Mozart a été un enfant prodige et que son enfance a été la plus extraordinaire qu'on puisseimaginer.

Son père était de souche bavaroise, ressortissant d'Ausbourg.

Excellent violoniste et pédagoguepossédant parfaitement son métier de compositeur, il entra dans la chapelle archiépiscopale de la Cour deSalzbourg, devint vice-maître de cette chapelle et occupa une place importante dans la vie musicale de la régionsalzbourgeoise vers le milieu du XVIIIe siècle.

Mozart naquit le 27 janvier 1756, à Salzbourg, ville qu'on a dénomméeavec raison la plus latine, la plus italienne au versant nord des Alpes, symboliquement à mi-chemin entre Vienne etVenise.

Très tôt, Mozart avait à peine trois ans, le père s'aperçut des facultés exceptionnelles de son fils, et sevoua exclusivement à l'éducation et à la formation musicales du petit Mozart et de sa sOeur, de quatre ans plusâgée et presque aussi douée que lui. La jeunesse de Mozart se partage entre plusieurs grands voyages à l'étranger et en Autriche, interrompus par despériodes de labeur intense et de pratique musicale à Salzbourg.

Ces voyages s'étendent de 1762 à 1779.

Ce sontd'abord des visites aux cours de Munich et de Vienne (1762), le grand voyage de trois ans (1763-1766) à traversl'Allemagne du Sud et de l'Ouest, en Belgique (1763), à Paris (1763, 1764, 1766), à Londres (1764 et 1765), enHollande (1765, 1766), en Suisse (1766), à Vienne (1767-1768). Jusqu'en 1770 Mozart resta au foyer paternel à Salzbourg, se reposant des fatigues de ses grands voyages etcontinuant ses études sous la direction de son père.

A ce moment, il avait déjà composé des sonates pour piano etviolon, une symphonie, un oratorio, un petit opéra mythologique (texte latin), un opéra-bouffe italien, une petitecomédie musicale allemande, des messes, des divertissements pour musique de chambre. Et voici l'époque des trois voyages faits en Italie de 1770 à 1772.

Les succès du jeune Mozart se multiplient.

Il estchargé d'écrire pour Milan l'opéra "seria" Mithridate, Roi du Pont (1770), la grande sérénade scénique Ascagno inAlba (1771), l'opéra Lucio Silla (1773).

Padoue commande un oratorio, La Betulia liberata (1772), l'Académiephilharmonique de Bologne, une des institutions musicales les plus respectées d'Italie, le reçoit, après un examencontrapuntique redoutable, comme membre ordinaire, et le pape Clément XIV lui confère à Rome l'ordre de l'Éperond'Or, faisant du petit Mozart le chevalier de Mozart, à l'égal de Gluck. Entre temps, dès 1772, un nouveau prince-archevêque avait pris sa résidence à Salzbourg, le comte Colloredo, quiinaugura un régime beaucoup plus sévère que son prédécesseur.

Colloredo préférait très ouvertement la musiqueitalienne et demanda à Mozart de composer sa musique liturgique et ses divertissements profanes dans ce style.

LaCour de Munich, se souvenant de l'enfant prodige, commanda auprès de lui l'opéra-bouffe La finta giardiniera (1775).A Salzbourg, un nouvel opéra italien, le charmant Il ré pastore, des messes, cinq concertos pour violon et orchestre,quatre concertos pour piano et orchestre, et un grand nombre de divertissements démontrent le glorieuxépanouissement du génie mozartien. Mais la vie sédentaire n'était pas encore ce qu'il fallait à la longue à Mozart.

Il avait vingt ans et il était habituédepuis sa tendre jeunesse à des déplacements importants, au contact avec les grands courants européens de lamusique instrumentale et de l'opéra.

Il donna sa démission comme membre de la chapelle et se mit de nouveau enroute, accompagné cette fois de sa mère.

En octobre 1777 commença un séjour prolongé à Mannheim, devenu unestation importante dans la vie de Mozart.

En même temps, la première grande émotion sentimentale traversa son. »

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