Agam (Yaacov)
Publié le 17/01/2022
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Pionnier de l'art cinétique, Agam a été l'un des premiers à tirer des expériences du constructivisme (selon lequel la sculpture doit obéir à un agencement de lignes et de plans qui délimitent des espaces vides) un parti pris moderniste accordé aux exigences de l'urbanisme et d'une civilisation du regard. S'appuyant sur une technique très élaborée, il propose des jeux de formes, de sonorités et de lumière qui tentent de renouveler la conception de la sculpture....
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cialement aux effete lumlneux, qui lui paraissent de nature
a traduire a l'Ophemere inepuisablement renouvele a.
II
recourt tented a une modulation sonore de Ia lumiere
(a Espace rythme a, 1967), tent& a une illusion d'images
apparaissant et disparaissant selon des combinaisons en
juxtaposition ou en superposition, comme sa Peinture
rythmee par Ia Iumiere qui toume a une grande vitesse
et repond a des eclairs stroboscopiques.
4 Pour obtenir des tableaux transformables, rag's par
des lois de permutation qui multiplient les figures pos-
sibles, Agam imagine des cercies tenus au bout d'un
petit ressort qui se couchent et vibrent, des chucho-
tements de bulles de savon emis par un tableau mural,
des flaques de mercure dont les oscillations declenchent
des sons, des espaces de tubes d'acier dont le vent
change l'ordonnance, des sculptures quasi Imperceptibles
et comme tressees sur les fibres de l'air.
5 Repondant parfaitement aux imperatifs de I'art cine-
tique, Yaacov Agam accorde une grande part a la partici-
pation des spectateurs.
Ainsi, grace a des radars anti-
personnel offerts par Marcel Dassault, les visiteurs pro-
voquent en se deplacant une eerie de sonoritas et
peuvent composer une musique en reglant le rythme,
Ia vitesse et Ia distance de hours pas.
D'une facon gene-
rale, toute
oeuvre est concue pour etre
modifiee et
recreee par le spectateur, qui devient de Ia sorte le
complice de radlste, une part des objets inventes et
('artisan de ses propres illusions.
Tres attentif aux pro-
gres de la technologie electronique, Agam tree enfin
des videotableaux, composes surtout de gammes de cou-
leurs pures et de formes geometriques.
II enregistre direc-
tement ses oeuvres sur bande magnetique et en propose
Ia vente par videocassettes.
cialement aux effets lumineux, qui lui paraissent de nature à traduire " l'éphémère inépuisablement renouvelé "· Il recourt tantôt à une modulation sonore de la lumière (« Espace rythmé ...
1967), tantôt à une illusion d'images
apparaissant et disparaissant selon des combinaisons en
juxtaposition ou en superposition, comme sa
« Peinture
rythmée par la lumière ..
qui tourne à une grande vitesse
et répond à des éclairs stroboscopiques.
4 Pour obtenir des tableaux transformables, régis par
des lois de permutation qui multiplient les figures pos sibles, Agam imagine des cercles tenus au bout d'un
petit ressort qui se couchent et vibrent, des chuchcr tements de bulles de savon émis par un tableau mural,
des flaques de mercure dont les oscillations déclenchent des sons, des espaces de tubes d'acier dont le vent
change l'ordonnance, des sculptures quasi Imperceptibles et comme tressées sur les fibres de l'air.
5 Répondant parfaitement aux impératifs de l'art ciné tique, Yaacov Agam accorde une grande part à la partici
pation des spectateurs.
Ainsi, grâce à des radars anti personnel offerts par Marcel Dassault, les visiteurs pro voquent en se déplaçant une série de sonorités et
peuvent composer une musique en réglant le rythme, la vitesse et la distance de leurs pas.
D'une façon géné rale, toute œuvre est conçue pour être modifiée et
recréée par le spectateur, qui devient de la sorte le complice ete rattlste, une part des objets inventés et l'artisan de ses propres illusions.
Très attentif aux pro grès de la technologie électronique, Agam crée enfin
des vidéotableaux, composés surtout de gammes de cou
leurs pures et de formes géométriques.
Il enregistre direc tement ses œuvres sur bande magnétique et en propose
la vente par vidéocassettes..
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