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André Malraux

Publié le 28/05/2011

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Né à Paris, Malraux fut élevé dans l'épicerie de sa mère, enfance détestée dont il s'évadait par la lecture. Il quitta l'école à dix-sept ans pour entrer au service d'un libraire-éditeur qui publia ses premiers textes d'inspiration surréaliste. Dans le climat des années folles, il fréquentait Picasso, Cocteau, Braque et collabora à des revues d'avant-garde, avant de faire paraître Lunes en papier. Marié à une Juive allemande, il s'embarqua en 1923 pour une expédition archéologique en Asie, à la recherche de vestiges de l'art khmer, qui lui valut d'être arrêté pour “pillage de ruines”. Il ne dut sa libération qu'à une pétition signée par des intellectuels français. Après une expérience déçue de journalisme en Indochine, il rentra à Paris, enrichi d'une réputation d'écrivain-homme d'action et du manuscrit de La tentation de l'Occident. Il enchaîna ensuite trois romans, dont la Condition humaine, qui assurèrent son succès international. Communiste, il dénonça les dictatures européennes dans Le temps du mépris et L'espoir, avant de rejoindre la Résistance et de rencontrer le général De Gaulle, étape décisive de sa vie. Il se consacra après la guerre à la critique d'art, publiant de nombreux essais dont Le musée imaginaire. De Gaulle élu président (1958) l'appela au poste de ministre des Affaires culturelles. Durant dix ans, il contribua à valoriser et diffuser dans le monde la culture française. Il mourut en 1979, après avoir publié plusieurs ouvrages sur les hommes du siècle.      

 

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« Le jeune homme connaît parfaitement la valeur des sept statuettes qu'il va détacher du temple khmer de Banteai­ Srey.

Il est condamné par la justice française à 3 ans de prison pour une affaire que son meilleur biographe, l'Américain Langlois, considère comme un « simple incident délibérément grossi par les autorités locales pour des raisons personnelles et politiques "· Un mouvement de protestation est lancé en France pour demander la révision du procès et finalement la peine est ramenée à un an de prison avec sursis.

De ce voyage dans la jungle cambodgienne il rapporte une connaissance directe de la nature asiatique, de l'art khmer et surtout les éléments du récit romanesque qu'il rédigera en 1928 sous le titre de La V oie royale.

Du procès, de ses démêlés avec l'administration coloniale française, de ses rapports avec les indigènes il retire la convic­ tion que le régime colonial est injustifiable en particulier parce qu'il humilie l'homme.

Aussi, après quelques mois en France, il revient en Indochine et publie le journal L'Indochine de juin à aoftt 1925, et L'Indochine enchaînée de novembre 1925 à février 1926.

Il assume pendant ces années de courageuses prises de position contre le régime colonial français.

Il se rend en Chine, alors en pleine guerre civile, lors d'un voyage qui fut motivé, semble-t-il, par la recherche de caractères d'imprimerie.

Il y rencontre Borodine qui représente l'Union soviétique au Comité Central du Parti Communiste Chinois, visite Hong Kong et Canton.

Entre-temps, il a publié un essai, La Tentation de l'Occi­ dent.

En 1927, il rentre en France.

Il publie successivement Les Conquérants (1928) et La V oie royale ( 1930); ce dernier livre a bien été écrit après Les Conquérants et continue son activité militante (Président du Comité Mondial Antifasciste).

La Condition humaine consacre en 1933 le grand écri­ vain.

Le prix Goncourt lui assure le succès parisien.

En 1934 le goftt du mystère le lance avec l'aviateur Corniglion­ Molinier à la recherche de la capitale de la Reine de Saba dans une aventure où il frôle la mort (v.

Antimémoires).

En 1936 et 1937 il est aviateur dans l'armée républi­ caine espagnole, est blessé au genou, profite de sa convales­ cence pour soutenir la cause républicaine dans des meetings. »

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