Arden (John)
Publié le 26/12/2011
Extrait du document
1 John Arden, un des principaux auteurs dramatiques de la révolution théltrale anglaise qui s'est manifestée à Londres à partir de 1956, surtout au London Royal Court Theatre, où trois de ses pièces ont été représentées, est relativement plus apprécié i l'étranger qu'en Angleterre. Pourtant; parmi la dizaine de pièces qu'il a écrites et fait jouer, l'une d'elles, Sergeant Musgrave's Dance (1959) est souvent reprise par les sociétés dramatiques à travers la Grande-Bretagne. Cet auteur, à la recherche d'une forme de théitre populaire, politique mals non mlljtant, a renoncé depuis 1970 (après un voyage en Inde) à Londrea, à ses théâtres et à sa presse dont il n'attend rien. Il cherche dans l'obscurité des provinces anglaises et irlandaisés un contact sans Intermédiaire avec le public.
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de position.
Dans • The Workhouse Donkey • (1963), œuvre ouvertement politique, un conseiller socialiste cor
rompu se trouve aux prises· avec un commissaire de
poUce conservateur d'une farouche intégrité.
L'auteur
se borne à définir la lutte, mais n'en tire aucune morale.
Il se refuse ainsi à rassurer son audHolre par des solu
tions faciles, et le laisse méditer sur la relativité c:te la morale.
4 L'œuvre d'Arden est jalonnée d'Innovations dans la formew Au fil de ses pièces, il introduit des chants, des
vers rimés, des vers blancs, de la danse.
Il s'efforce de
redécouvrir la trame d'une tradition lltttrelre selon lui perdue, où les Anglais se révèlent • extraordinairement
passionnés, aussi violents qu'ils sont portés à l'amour,
et étonnamment hostiles au bon gouveme~ent et à l'.ordre •.
Dans • Armstrong's Last Goodnight • (1965), il va jusqu'à reconstruire un dialecte 6coasala mtdi6Yal pour un • vulgaire mélodrame ,.
(selon ses propres
mots) inspiré de la révolte congolaise.
5 Souvent considéré comme
un disciple de Brecht,
Arden défend la technique de la • distanciation • mals
estime qu'elle a toujours été utilisée Inconsciemment
dans la tradition dramatique anglaise.
En même temps, il est partisan d'une variété 6 la lll8llltre d'Aristophane, qui mélangerait la farce à des débats politiques et qui ne reculerait pas devant une participation active du public.
Les critiques se demandent comment il parvien
dra à résoudre la contradiction majeure de son œuv(e :
concilier des soucis didactiques et le désir de dissoudre la forme théâtrale à travers la criatiVIt6 apontante dea speotateurs.
.,.
Voir aussi : Bond, Brecht, Osborne.
~..
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