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Attila, roi des Huns

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

vers 395-453

Attila, roi des Huns, arriva de l'Europe de l'est en 441, flanqué de ses armées, comme un cyclone dévastateur. Pendant des années, il terrorisa si bien les empires d'Occident et d'Orient qu'il fut surnommé le "fléau de Dieu". C'était un petit homme, large d'épaules, avec une grande tête, le nez plat des Asiatiques et une barbe abondante. Il ravagea tout sur son passage et laissa une réputation de cruauté et de barbarie. Mais Attila n'était pas seulement un souverain cruel. En fait, son surnom est en partie injuste. Les Mongols, par exemple, étaient beaucoup plus cruels. Attila respectait la loi et graciait souvent ses ennemis. Son but n'était pas tellement de conquérir l'empire romain. Il désirait seulement effrayer les Romains et les affaiblir, dans la crainte qu'ils ne devinssent une menace pour lui.

« Ci-dessus: Détail d'une fresque du Vatican, due à Raphai!l.

Le pape Léon p!r repousse Attila.

A tt il a envahit l'Italie, en direc­ tion du sud, détruisant et pillant tout ce qu'il rencontra sur son passage.

Le pape supplia Attila d'épargner Rome.

Attila en fut troublé et renonça .

Le manque de nourriture et les maladies de ses hommes furent sans doute des ar­ guments plus convaincants que la supplique du pape.

!route à Attila.

Le roi des Huns marchait avec !Plus de 500 000 hommes à travers la Gaule, épargnant Lutèce, comme l'avait prédit sain­ te Geneviève.

Les deux armées se rencontrè­ rent dans les Champ~ catalauniques, àux en­ virons de l'actuelle ville de Troyes.

Après de rudes combats, où les Huns perdirent plus de cent soixante mille hàmmes, Attila se retira.

Ce fut sa première et unique défaite.

Un an après, il se rua en Italie, en direction du sud et ravagea des villes comme Medilanum (Mi­ lan), Patavium (Padoue) et Vérone.

Le pape Léon 1er le supplia d'épargner Rome.

Attila fut finalement contraint de rebrousser che­ min, à cause de la maladie et du manque de nourriture.

Revenu chez lui, il fit des préparatifs pour un nouveau .siège de l'empire byzantin, où un nouvel empereur, Marcien, alors au pouvoir, refusa de payer le tribut aux Huns.

Mais At­ tila préféra se retirer définitivement en Pan­ nonie.

Le "fléau de Dieu" mourut tranquil­ lement pendant son sommeil.

Son royaume passa aux mains de ses fils, qui ne surent pas le conserver, et les ruines de cinq cents villes furent les seuls monuments de sa puissance.. »

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