Auguste Mariette

« ·-·~ r...- ··~ ~~~- -: • 6.~~ ne d'ouvriers, met progressi­ vement au jour une avenue de plUs de 200 m de lon­ gueur.

Cent quarante et un sphinx sont exhumés l'un après l'autre, ainsi que de nombreux tombeaux de la v· dynastie.

C'est dans l'une de ces sépultures que Mariette découvre la statue du Scribe assis, l'un des chefs-d'œuvre égyptiens du Louvre.

Un crédit de trente mille francs L 'allée de sphinx, orientée est-ouest, s'arrête brus­ quement après une légère courbe.

En fouillant au-delà de cette inclinaison, Mariette sort du sable un hémicycle surmonté de onze statues fi­ gurant les poètes et les philo­ sophes les plus connus de la Grèce antique.

Considérant que le Sérapéum ne peut être là, il décide de prospec- ter à l'opposé, vers l'est, où il trouve un petit temple érigé par Nectanébo Il, dernier roi de la xxx · dynastie (380- 343).

Mais les fonds commencent à manquer.

Lui qui n'a encore rien dévoilé est obligé de re­ tourner à Paris pour deman­ der de l'argent.

Contraire­ ment à ce qu'il craint, son projet suscite l'enthousias­ me, et en août 1851 la chambre des députés lui vote un crédit exceptionnel de trente mille francs.

La voie du dieu Apis D e.

retour sur I~ site, Ma­ riette continue ses fouilles.

Il découvre les traces d'une grande enceinte rec­ tangulaire reliée au temple de Nectanébo par un dromos de 86 m.

En soulevant les dalles de cette nouvelle allée de sphinx, Mariette et ses hommes découvrent des ob­ jets, des statues et surtout des représentations du dieu taureau Apis.

cette fois, Ma­ riette est certain qu'il ap-. »