Berrigan (Daniel)

« corrompu par le fait que le chef de l'Etat va a Ia messe le dimanche a. 4 A son retour, it intensifie sa lutte aux cotes des oppo- sants A la guerre du Vietnam, ce qui luivaut d'être deplace par ses superieurs sous la pression du cardinal Speilmann.

Envoye en Amerique latine, iiy trouve des pretres encore plus contestataires que lui et it collabore avec eux.

II est rappels aux Etats-Unis.

En 1968, Daniel Berrigan se rend a Hanoi pour assister a la liberation de trois aviateurs americains prisonniers.

IIest temoin des bombardements de l'aviation americalne.

A son retour, it decide, avec son titre Philip et sept autres pretres catholiques, de brOler les fichiers du bureau de recrute- ment de Catonsville, dans le Maryland.

Tous sont condam- nes a des peines de deux ans et demi a trois ans de prison.

Les freres Berrigan prennent la lutte et figurent parmi les hommes les plus recherches a l'epoque par le FBI. 5 April's quatre mois, Daniel est wrote.

En 1971, Ia FBI l'accuse, ainsi que son frere, d'avoir envisage, avec un groupe extremiste, de dynamiter des edifices publics de Washington et de kidnapper Henry Kissinger.

C'est un proces d'intention qui n'a pas de suite pour Daniel Ber- rigan.

Ecrivain et poets, it a publie plusieurs recueils de vers et divers ouvrages :a Len Neuf de Catonsville a., Vol de Nuit sur Hanoi a, etc.

Son action lui vaut d'être officieusement ecarte des menifestations publiques de l'Eglise : en 1974, l'archeveque de Dublin, Mgr Dermot Ryan, lui refuse le droit de prechen 8 l'universite de Ia capitale irlandaise.

En 1975, une manifestation devant la Maison- Blanche le ramene brievement en prison.

II a repris depuis tors son enseignement de theologie. corrompu par le fait que le chef de l'Etat va à la messe le dimanche ».

4 A son retour, il intensifie sa lutte aux côtés des oppo­ sants à la guerre du Vietnam, ce qui lui vaut d'être déplacé par ses supérieurs sous la pression du cardinal Spellmann. Envoyé en Amérique latine, il y trouve des prêtres encore plus contestataires que lui et il collabore avec eux.

Il est rappelé aux Etats-Unis.

En 1968, Daniel Berrigan se rend à Hanoï pour assister à la libération de trois aviateurs américains prisonniers.

Il est témoin des bombardements de l'aviation américaine.

A son retour, il décide, avec son frère Philip et sept autres prêtres catholiques, de brûler les fichiers du bureau de recrute­ ment de Catonsville, dans le Maryland. Tous sont condam­ nés à des peines de deux ans et demi à trois ans de prison. Les frères Berrigan prennent la fuite et figurent parmi les hommes les plus recherchés à l'époque par le FBI.

5 Après quatre mois, Daniel est arrêté.

En 1971, le FBI l'accuse, ainsi que son frère, d'avoir envisagé, avec un groupe extrémiste, de dynamiter des édifices publics de Washington et de kidnapper Henry Kissinger. C'est un procès d'intention qui n'a pas de suite pour Daniel Ber­ rigan. Ecrivain et poète, il a publié plusieurs recueils de vers et divers ouvrages : « Les Neuf de Catonsville », « Vol de Nuit sur Hanoï », etc.

Son action lui vaut d'être officieusement écarté des manifestations publiques de l'Église : en 1974, l'archevêque de Dublin, Mgr Dermot Ryan, lui refuse le droit de prêcher à l'université de la capitale irlandaise.

En 1975, une manifestation devant la Maison- Blanche le ramène brièvement en prison.

Il a repris depuis lors son enseignement de théologie.. »