Devoir de Philosophie

Biographie de JEAN CHRYSOSTOME (saint).

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Né à Antioche vers 347, mort près de Comane (Pont) en 407.
Il mena une vie ascétique dans le désert et devint patriarche de Constantinople en 397. Ses démêlés avec l'impératrice Eudoxie mirent Constantinople à feu et à sang. Il mourut sur la route de l'exil. On le surnomma Bouche d'or, tant son éloquence était persuasive. Moraliste rigoureux, il écrivit un grand nombre de traités d'apologétique. « La Grâce devrait suffire à nous instruire. «


Œuvres principales :
Homélies sur le retour de Flavien, La Genèse et l'Ancien Testament, Commentaires sur les prophètes et le Nouveau Testament, Traités sur la virginité et le sacerdoce, Exhortation à Théodore sur la vie monastique.

« SAINT JEAN CHRYSOSTOME vers 344-341 - 401 DE tous les anciens écrivains chrétiens du monde grec, saint Jean Chrysostome est assurément celui qui mérite le plus de figurer dans un ouvrage consacré aux écrivains célèbres.

D'autres ont brillé plus que lui dans le domaine de la théologie; d'autres encore ont été de plus savants exégètes.

Par son éloquence, par la pureté de sa langue, par l'éclat de son style, il est le prince des orateurs sacrés.

Né à Antioche vers 344-347, Jean appartenait à une des premières familles de la cité.

Son père, magister militum Orientis, mourut peu de temps après sa naissance.

Ce fut sa mère, Anthusa, qui, restée veuve à vingt ans, se chargea de son éducation.

Dans sa ville natale, il suivit les leçons des maîtres les plus réputés, celles en particulier du grand rhéteur Libanius, qui, selon la tradition, aurait souhaité l'avoir pour successeur s'il n'avait pas été chrétien.

Bien que sa formation spiri­ tuelle eût été profonde, il ne fut baptisé qu'assez tard, vers 369 semble-t-il, par l'évêque Mélèce qui l'introduisit dans le clergé en lui conférant la dignité de lecteur.

La vie monastique l'attira de bonne heure; après s'être laissé pendant quelque temps retenir dans le monde par les prières de sa mère, il se retira en 374 dans un couvent des environs d'Antioche où il passa deux ans, dans la pratique d'austérités qui ruinèrent définitivement sa santé.

Des hommes tels que lui sont faits pour l'action.

Il eut le mérite de le comprendre et, en 380, il revint à Antioche où Mélèce l'éleva au diaconat.

En 386, il fut ordonné prêtre par le successeur de Mélèce, Flavien.

Celui-ci était vieux, il n'était pas éloquent et sa voix fatiguée n'avait rien de ce qu'il fallait pour charmer le peuple d'Antioche.

Il confia à Jean le soin de le remplacer habituellement dans la charge de la prédication.

Jusqu'alors Jean ne s'était fait connaître que par quelques traités destinés à défendre les moines contre leurs calomniateurs ou à attirer, voire à retenir au couvent les âmes hésitantes.

Dès ses débuts dans la chaire chrétienne, il se révéla un grand orateur.

Sans insister sur les problèmes théologiques, en s'appliquant au contraire à développer dans ses homélies les leçons de morale pratique, il apporta à ses auditeurs exactement ce qu'ils demandaient de lui :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles