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Biographie de Léonard de Vinci

Publié le 22/02/2012

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C'est à Milan, une fois de plus, que Léonard va se réfugier pour tenter d'oublier l'échec de sa Bataille d'Anghiari.Charles d'Amboise, maréchal de France et gouverneur du duché de Milan, l'accueille à bras ouverts. A la différence d'un César Borgia ou d'un Ludovic le More, Amboise, âgé de 33 ans, n'a rien d'un guerrier. C'est un homme simple, élégant, amoureux des belles choses et passionné d'art : un véritable grand seigneur de la Renaissance italienne. Mieux que tout autre mécène, il va comprendre le génie de Léonard, qui vivra sous son aile protectrice les plus belles années de son existence. L'artiste, qui pour la première fois a carte blanche, fait ce qu'il aime. Il étudie la botanique, la géométrie, l'optique, poursuit ses recherches anatomiques, dessine de fantastiques jardins à jets et jeux d'eau. Il peint aussi sans doute l'un de ses derniers chefs- d'oeuvre, la Sainte Anne du Louvre. La mort du fidèle Charles d'Amboise, en 1511, met un terme à cette période bénie. Deux ans plus tard, Léonard quitte Milan.

« service d'un prince.Son prestige d'artiste s'en trouve confirmé et, en 1503, le nouveau gouvernement de la République lui commandeune gigantesque fresque pour l'un des murs de la salle du Grand Conseil.

Un autre artiste, Michel-Ange, alors aufaîte de sa gloire, doit peindre la paroi opposée.La fresque de Léonard a pour thème la bataille d'Anghiari.

Hélas, une erreur technique - un enduit qui ne sèche pas- lui sera fatale : le chef-d'œuvre est anéanti...

Tant de génie, tant de malchance ! La réputation de Léonard tombeau plus bas.

Pourtant, ironie du sort, l'artiste vient de commencer sa plus célèbre toile, la mythique Joconde. 1508-1512 Sous l'aile de Charles d'Amboise C'est à Milan, une fois de plus, que Léonard va se réfugier pour tenter d'oublier l'échec de sa Batailled'Anghiari.Charles d'Amboise, maréchal de France et gouverneur du duché de Milan, l'accueille à bras ouverts.

A ladifférence d'un César Borgia ou d'un Ludovic le More, Amboise, âgé de 33 ans, n'a rien d'un guerrier.

C'est un hommesimple, élégant, amoureux des belles choses et passionné d'art : un véritable grand seigneur de la Renaissanceitalienne.

Mieux que tout autre mécène, il va comprendre le génie de Léonard, qui vivra sous son aile protectrice lesplus belles années de son existence.L'artiste, qui pour la première fois a carte blanche, fait ce qu'il aime.

Il étudie la botanique, la géométrie, l'optique,poursuit ses recherches anatomiques, dessine de fantastiques jardins à jets et jeux d'eau.

Il peint aussi sans doutel'un de ses derniers chefs- d'œuvre, la Sainte Anne du Louvre.La mort du fidèle Charles d'Amboise, en 1511, met un terme à cette période bénie.

Deux ans plus tard, Léonardquitte Milan. 1513-1516 Léonard au Vatican C'est à Rome que Léonard, accompagné de Salaï et d'un jeune et charmant garçon nommé Francesco Melzi,s'installe en septembre 1513.

Le cardinal Julien de Médicis, frère du pape Léon X, lui offre généreusementl'hospitalité au palais du Belvédère, un petit château situé au sommet de la colline du Vatican.

Mécène généreux etcultivé, Julien le Magnifique lui procure un atelier et lui fait construire un immense laboratoire.

Léonard pourra seconsacrer à ses études scientifiques et mathématiques sans pour autant arrêter de peindre.Rome réunit alors les artistes les plus réputés de la Renaissance : Raphaël, Bramante, Michel-Ange.

Mais Vinci achangé.

L'agitation et la compétition artistique ne l'intéressent plus.

A près de 60 ans, il est prématurément vieilli.Un ecclésiastique de ses relations écrit de lui : "Léonard vit au jour le jour." Il mange frugalement, ne boit pas, on ledit végétarien, hygiéniste.

Il porte depuis toujours ce vêtement couleur de rose qui lui descend aux genoux, alorsque la mode est aux vêtements amples et longs.

Sa longue barbe blanche lui donne l'air d'un sage ou d'un prophète.D'ailleurs Léonard intrigue, inquiète.

On l'admire mais on le jalouse.

On cherche à lui voler ses plans, ses dessins, onlui reproche ses recherches anatomiques : la dissection, qu'il pratique, n'est-elle pas interdite par le pape ? D'ailleursLéon X n'aime pas Vinci.

Vasari, biographe de l'artiste, a rapporté l'irritation du pape apprenant que Léonard sepréoccupait du vernis d'un tableau qu'il n'avait pas commencé de peindre...Léonard est amer, souvent exaspéré.

La mort prématurée de Julien de Médicis lui porte un coup fatal.

Au Vatican,plus personne ne le soutient.

Encore une fois, il doit partir. 1516-1518 A la cour du roi de France Ayant perdu l'espoir d'avoir en Italie le protecteur de ses rêves, Léonard accepte l'invitation de François Ier et partpour la France en compagnie de ses deux fidèles Salaï et Melzi.

Le roi de France le loge en Touraine, non loin de lacour, dans le petit château médiéval de Cloux, aujourd'hui le Clos-Lucé.

François Ier, fervent admirateur de Léonard,le nomme "premier peintre, architecte et mécanicien du roi".

Mais c'est surtout pour sa compagnie et sa brillanteconversation que le jeune monarque le recherche.

Malgré sa santé déclinante, sa paralysie du côté droit, Léonardcontinue à travailler.

Il s'adonne à sa vieille passion : construire des demeures de rêve, et élabore à l'intention de lamère du roi, Louise de Savoie, un vaste projet pour le château de la ville nouvelle de Romorantin.

Ne cessant devouloir se rendre utile, il étudie également la possibilité d'assécher les marais de Sologne et envisage la créationd'une série de canaux reliant les châteaux royaux de Touraine.Léonard, qui a toujours aimé les fêtes, participe aux grandes cérémonies données à l'occasion du baptême dudauphin au printemps 1518.

"Prié de faire quelque chose d'original, rapporte Vasari, il fabriqua un lion qui marchaitquelques pas puis s'ouvrait la poitrine, qu'il montrait pleine de lis.".

Mais Léonard peignait-il encore ? Sans doute peuou plus du tout. 1519 La mort de Léonard Le 23 avril 1519, veille de Pâques, Léonard, âgé de 67 ans, "considérant la certitude de la mort et l'incertitude deson heure", fait son testament.

Il lègue à Francesco Melzi, "en récompense de ses loyaux services, tous les livres,instruments et dessins relatifs à son art de peintre".Le 2 mai, après s'être confessé, il reçoit les sacrements puis s'éteint dans sa chambre du Clos-Lucé, dans les brasde Melzi et non - comme Vasari l'affirme romantiquement - dans ceux de François Ier.

Pas plus que sa vie, la mortde Vinci n'échappe à la légende.

Rarement homme n'a autant attiré et déconcerté tout à la fois : sa beauté, sonallure fascinent ; son extraordinaire génie, sa capacité à concilier l'art et la science étonnent.

Mais l'homme estambigu, instable, inquiet.

Sans cesse il doute, hésite, abandonne, recommence.

Combien de ses travaux,merveilleusement prometteurs, n'ont jamais abouti ? D'ailleurs son œuvre pictural est rare : à peine une quinzaine detoiles lui sont réellement attribuées.

L'image qui reste est celle d'un homme libre, qui consacra tout son génie à une. »

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