Biographie de VAUVENARGUES (Luc de Clapiers, marquis de).
Publié le 03/07/2009
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Né à Aix-en-Provence en 1715, mort à Paris en 1747. Il fut soldat en Italie et en Bohême, eut les jambes gelées, contracta la petite vérole, devint presque aveugle. Il s'installa, en 1745, à Paris, où il vécut pauvre et solitaire. Il fut surtout un moraliste, optimiste, réhabilitant l'homme, les sentiments et les passions. On a pu dire qu'il annonçait Kant : Le bien est « ce qui est estimable à l'égard de toute la terre «.
Œuvre principale : Maximes (Introduction à la connaissance de l'esprit humain, Méditations sur la foi, Réflexions, Conseils un jeune homme) (1746).
«
VAUVENARGUES: 1715-1777.
Le seul contemporain tù Paleur dont Voltaire ait de11iné, encouragé et admiré secrètement le talent.
Mais le compre· nait-ill Vie ardente et douloureuse d'un homme de guerre, mourant de ses blessures dans une eztrême jeunesse.
Grand lecteur de Plutarque, aristocrau fier tù son marquisat.
Divers aspects de son œuvre 1
a) Le critique :
Sur ce terrain, il est de son temp!J, admirateur des modernes et des rlassiques, mais admirateur nuancé ; il n'aime pas
Corneille, pourtant si proche de ses Îc:lées, parce qu'il voit chez lui de l'enflure.
Il soutient que la raison de Boileau n'est
autre que le sentiment, seule base d'un jugement sain.
JI adore Fénelon pour sa douceur.
b) Le psychologue :
Quelques portraits moins pittoresques que ceux
de La
Bruyère ; mais il essaie dt~ sympathiser aussi bien avec les gens qui lui ressemblent qu'avec ses adversaires (Ménalque).
·
c) Le philosophe :
Là,
il est à peine de son époque :
- Certes, il admire l'Angleterre ; en nai • philosophe •· il montre un intérêt apitoyé pour les hommes, rêve d'une
systématisation universelle des connaissances et des arts, ~t déiste en religion et partisan d'une morale lalcisée.
M.us:
-Il ne croit pas l'égalité possible entre les hommes, ni même profitable.
- Il ne croit pas que les lumières et les progrès techniques puissent contribuer à la moralité chez le plus grand nombre.
- Il se sent un penchant pour le christianisme : • .August.
. nligion, douee et noble eréance, co~r~~MnC peut-on J/Wre saM.
»
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