BIOGRAPHIE VASCO DE GAMA
Publié le 08/09/2012
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a) Le départ En 1495, le roi Jean II du Portugal décida de mener une nouvelle expédition qui devait atteindre l’Inde, et en confia le commandement à Vasco de Gama. Car en effet, auparavant, d’autres expéditions portugaises avaient déjà été menées, mais elle n’avait jamais abouti jusqu’en Inde; nous traiterons de ce sujet dans les chapitres parlant des découvertes portugaises. Cependant, le roi mourut peu après et le projet fut laissé en suspend. Deux ans plus tard, le nouveau roi, Manuel Ier, rappela Vasco de Gama en janvier 1497 pour une nouvelle expédition vers les Indes. Le 8 juillet 1497, Vasco de Gama appareil donc de Lisbonne pour les Indes avec sa flotte qui comprenait quatre navires. Deux grosses nefs: le Saint- Gabriel, navire amiral, et le Saint-Raphaël, commandé par son frère, Paulo de Gama; une caravelle plus petite, le Berrio; et un bâtiment ravitailleur, transportant la nourriture et les pièces de rechange des navires. C‘était tous des bâtiments robustes, qui avaient été conçus pour braver les tempêtes et qui étaient capables de longer les côtes sans craintes des hauts-fonds et des bancs de sable. Cette petite flotte était armée comme pour la guerre, en effet elle était équipée de canons. Il y avait entre 170 et 200 hommes à bord, marins et soldats, dont 18 criminels condamnés à mort. Ces condamnés devaient essayer de lier contact avec les populations qui seraient rencontrées au cours de l’expédition, et s’ils survivaient, leurs crimes leur seraient pardonnés. Le recrutement des marins a été difficile car les voyage fait peur même au plus intrépides. A cette époques beaucoup de légende sur les mers et les océans étaient racontées. Certains racontaient même que des aimants, au fond de l’eau, attiraient les navires et les entraînaient dans les abîmes, ou encore que l’eau était si chaude au large de l’Afrique, que la mer bouillonnait comme dans un chaudron.

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craintes des hauts-fonds et des bancs de sable.
Cette petite flotte était armée comme pour la guerre, en effet elle était équipée de canons.
Il y avait entre 170 et 200hommes à bord, marins et soldats, dont 18 criminels condamnés à mort.
Ces condamnés devaient essayer de lier contact avec les populations qui seraient rencontréesau cours de l'expédition, et s'ils survivaient, leurs crimes leur seraient pardonnés.
Le recrutement des marins a été difficile car les voyage fait peur même au plusintrépides.
A cette époques beaucoup de légende sur les mers et les océans étaient racontées.
Certains racontaient même que des aimants, au fond de l'eau, attiraientles navires et les entraînaient dans les abîmes, ou encore que l'eau était si chaude au large de l'Afrique, que la mer bouillonnait comme dans un chaudron.
b) Le long péripleVasco de Gama fit mettre les voiles vers le large pour ainsi éviter les vents côtiers.
Au lieu de longer les côtes de la Guinée et de l'Equateur, il prit le large à partir desîles du Cap vert qu‘il doubla le 3 aout, puis il continua vers le sud-ouest.
Vasco de Gama et son équipage restèrent trois mois sans revoir le rivage.
Il regagna ensuitela côte africaine et fit escale à Ste-Hélène le 8 novembre, juste au dessus du Cap de Bonne-Espérance qu‘il franchit ensuite le 22 du même mois, pour réparer lesbateaux et se ravitailler.
Le contact avec les populations locales fut bon, mais il tourna vite à l'affrontement, et de Gama fut légèrement blessé.
A partir de là, il longeala côte africaine et il fit de nombreuses escales.
Les chefs locaux s'exprimaient en arabe et n'étaient pas très accueillants.
Ils se méfiaient des envahisseurs blancs dontles navires crachaient du feu.Vasco de Gama débarqua ensuite à Mossel Bay où l'accueil fut également hostile.
Mais la flotte y resta deux semaines pour transférer les marchandises d'un navireavariés à un autre.
Carte de l'itinéraire emprunté par Vasco de Gama.Le jour de Noël (natalis dies, en latin), Vasco de Gama s'arrêta sur une terre qu'il baptisa Natal ( actuellement Durban, en Afrique du Sud).
Il poursuivit vers le nordet appela le pays qu'il découvrit, « Le Pays des Bonnes Gens » à cause de l'attitude amicale des indigènes qu'il y rencontra.
Au Mozambique, Vasco de Gama rencontre quatre vaisseaux arabes chargés d'or, d'argent, de clous de girofle, de poivre, de gingembre,…de perles et de rubis.
Lesultan refusa les cadeaux que de Gama et son équipage voulurent lui faire et il demanda des étoffes écarlates que les Portugais ne possédaient pas.
La population semontre hostile.
Tant que les musulmans crurent que leurs visiteurs étaient également Musulmans, les relations furent amicales, mais ensuite elle se dégradèrent, la cruauté desPortugais y étant surement pour beaucoup.L'accueil fut donc, une fois de plus hostile a Mombasa ( ville portuaire de l'actuel Kenya), ce qui n'était pas surprenant quand on sait que les Portugais y ont torturédeux hommes avec de l'eau bouillante jusqu'à ce qu'ils confessent « qu'il y avait un complot pour attaquer le navire ».
Les marins se débrouillèrent toutefois pour seprocurer des fruits frais qui étaient nécessaires pour combattre le scorbut qui ravageait les membres de l'équipage.
Enfin, à Melinde (aujourd'hui Malindi au Kenya), le sultan en place fait bon accueil et accepte de prêter à Vasco de Gama, pour la dernière partie de son voyage, l'unde de ces pilotes, un navigateur arabe réputé: Ahmad Ibn Madjd.
Celui-ci révèle à de Gama la sciences nautiques des marins arabes de l'océan Indien et conduit deGama et son équipage jusqu'à la ville de Calicut, dans le sud-ouest de l'Inde.
c) L'arrivée à Calicut et l'accueil réservé à Vasco de Gama
Le 25 avril 1498, la flotte entre dans l'océan Indien et elle jette donc l'ancre, le 20 mai, à Calicut.
Calicut était un fief hindou gouverné par un samorin, un seigneur dela mer.
C'était aussi une grande ville marché.
Son palais était assez modeste comparé à la résidence du souverain de Vijayanagar, à quelques kilomètres de là, àl'intérieur des terres.
Le port de Calicut avait la réputation de ne pas être sur, notamment de la fin du mois de mai à juillet, lorsque les pluies de mousson s'abattaientsur la région.
Arrivée de Vasco de Gama et sa flotte au Port de Calicut, dans le sud de l‘Inde.
Là, Vasco de Gama fit la connaissance de deux marchands tunisiens, à qui on le présenta car ils parlaient le castillan et le génois.
Leur réaction à l'égard de Vasco deGama fut intéressante car il furent surpris de découvrir qu'il était portugais, et non castillan ou vénitien comme ils l‘imaginaient.
Les marchands tunisiens luiréservèrent un accueil chaleureux et ils aidèrent de Gama et son équipage à prendre contact avec le samorin qui gouvernait l'endroit.
Le samorin accepta de rencontrerVasco de Gama qui voulait pratiquer le commerce des épices sans intermédiaires arabes.
On l'emmena donc jusqu'à un temple hindou que de Gama pris pour uneéglise, il décrivait d'ailleurs un temple « avec de nombreux Saints peints sur les murs ».
Il était persuader d'avoir pris contact avec une communauté chrétienne d'Inde.Lors de l'entrevue, il fut surtout questions de nouvelles relations commerciales.
Les hindous considérait les Portugais comme de simples marchands venu prendre partà un commerce florissant dans lequel il y avait asses de place pour tout le monde.
Mais Vasco de Gama était confronté à un dilemme.D'un côté il voulait convaincre ses interlocuteurs qu'il était le représentant d'une grande monarchie et non un simple marchand.
De l'autre, il n'avait pas les moyens dele faire car il n'avait pas avec lui beaucoup de marchandises ni beaucoup de cadeaux .
On peut donc imaginer que le comportement de Vasco de Gama ait laissé lespopulations locales perplexes car s'ils étaient un tant soit peu informés, ils savaient que le Portugal n'était pas une aussi grande et riche monarchie, comme leprétendait de Gama, et qu'il ne se trouvait pas tout à fait à la même hauteur politique que la Castille ou l'Aragon, et ce même si les Portugais détenaient quelquescitadelles en Afrique du Nord.
Lors de sa première rencontre avec le samorin, tel qu'elle est rapportée par le Récit d'Alvaro Velho, le discours que tenait de Gama était assez étrange et contenaitplusieurs mentions invraisemblables.
Selon Vasco de Gama, le roi du Portugal Manuel Ier était très riche, beaucoup plus que les autres nations d'Europe.
Le but desvoyages des Portugais était de trouver des chrétiens « et non parce qu'ils avaient besoin d'or et d'argent, car ils en avaient en telle abondance qu'il ne leur était pasnécessaire de s'en procurer dans ce pays », en sous entendant l'Inde.
Et si Vasco de Gama revenait au Portugal sans avoir trouvé un roi chrétien en Inde, Manuel Ier« lui ferait couper la tête ».
Lors de sa seconde entrevue avec le samorin, Gama ne put maintenir son discours.
Lorsqu'on lui demanda quels biens précieux produisait le Portugal, il répondit leblé, les textiles, le fer et le cuivre, mais rien de ce qu'il avait prétendu auparavant comme l'or et l'argent.
Mais de toute facon il avait déjà blessé et offusqué le samorinen lui offrant de modestes cadeaux de mauvaises qualités, comme des bassines de cuivre, des pièces d'étoffes… car il n'avait malheureusement pas apporté avec luides présents dignes d'être offert à un grand souverain.
De Gama perdit donc le face devant les Indiens.Mais les marchands, influencés par les commerçants arabes, refusèrent de vendre leurs épices aux Portugais.
Après avoir été initialement bien accueilli, les rapportsavec le samorin et la population se détériorèrent, et Vasco de Gama fut contraint de quitter Calicut.
Il navigua donc vers le nord avec son équipage et s'arrêta près deGoa, où le radjah se montra plus amical.
Les Portugais ont enfin pu acheter les précieuses épices, objet de leur voyage.
d) Le retour
Le retour, à partir d'octobre 1498, est dramatique.
Il faut presque trois mois pour traverser la mer, en raison des vents contraires.
Les hommes de l'équipage étaientravagés par le scorbut, une maladie due au manque des vitamine C, que l‘on trouve dans les fruits et légumes frais.
Ils durent même brûler le Sao Rafael , pour caused'avarie et de manque de personnel.
Le navire ravitailleur a été brûlé à l'allée, il ne reste donc plus que deux navires qui jetteront l'ancre à Lisbonne en juillet 1499, auterme d'un voyage de 44 500 qui aura duré deux ans.A son retour, Vasco de Gama fut comblé d'honneurs, de privilèges et de richesses, et il fut nommé vice roi des Indes.
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