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Boumedienne (Houari)

Publié le 17/01/2022

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En s'emparant du pouvoir le 19 Juin 1965, sans rencontrer aucune résistance sérieuse, le colonel Boumedienne, président du CRA (Conseil de la révolution algérienne) et chef d'état-major, a montré qu'il était l'homme fort du régime algérien. La tentative de coup d'Ëtat dirigée en 1967 par le colonel Zbiri et différents attentats manqués contre le président révèlent certaines faiblesses du nouveau pouvoir, qui se renforce néanmoins à la faveur de mesures économiques et d'une intense action politique au sein des pays non alignés.

« décide de destituer tout l'état-major de I'ALN.

Boume­ dienne, appuyé sur toute son armée, refuse de s'Incliner.

La direction du FLN est bientôt divisée en deux partis antagonistes : Ben Bella et Boumedienne font cause com­ mune et arrivent, après des luttes assez difficiles, à s'lm· poser à la tête du pays dès septembre 1962.

5 Plus ou moins influencé par les thèses de Frantz Fanon, Boumedienne, qui vient de sortir de l'anonymat, prend la tête de l'armée de libération, devenue Armée nationale populaire (ANP).

Il considère alors I'ANP comme un fer de lance de la « révolution socialiste ..

en Algérie et ne tolère aucune interv~ntion de la part du parti ou de I'Ëtat dans ses affaires.

Au congrès du FLN èn 1964, qui veut créer une mince populaire pour contrecarrer le renfor­ cement de l'armée, Boumedienne obtient qu'elle soit placée sous le contrôle direct du ministère ·de la Défense.

Il défend fermement, contre toutes les critiques gauchistes, les jeu­ nes officiers, anciens de Saint-Cyr ou des écoles militaires des pays de l'Est, au nom de leurs capacités techniques.

6 L'ANP lui permet d'éliminer aisément Ben Bella et d'imposer sa conception autoritaire, militariste et techno· cratlque du socialisme algérien, teinté de traditions natio· nales.

Après avoir longtemps résisté à la stratégie qu'il trouvait trop hasardeuse de son ministre Belald Abdea­ selam, Il nationalise en 1971 les compagnies pétrolières françaises opérant en Algérie.

Cette mesure lui fournit les moyens de mieux financer le plan quadriennal et d'annon· cer au pays qu'en dix ans il sera sorti tout à fait du sous­ développement.

Elle lui vaut aussi le prestige de leader révolutionnaire dans l·e monde arabe, et de grand partisan ldu cc nouvel ordre économique International • auprès des pays du tiers monde.

Il meurt après une très brève maladie qui le foudroie en novembre 1978.. »

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