Devoir de Philosophie

Brod (Max)

Publié le 03/01/2012

Extrait du document

 

1. Si Max Brod est connu comme l'un des grands écrivains tchèques de langue allemande qui vécurent à Prague à l'aube de la seconde guerre mondiale, c'est surtout comme éditeur et Interprète de l'oeuvre de Franz Kafka qu'il a atteint une

gloire universelle. Aussi son destin ne peut-il être dissocié de celui de Kafka. dont il partagea la détresse et la solitude.

2. Né à Prague en 1884, il connait d'abord la vie tourmentée des étudiants juifs de langue allemande vivant parmi les Tchèques et en proie à l'hostilité des deux communautés. Il participe aux mouvements littéraires et révolutionnaires les plus divers, auteur de nombreux essais et infatigable conférencier.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)STEFAN ROTT ou l'Année décisive [Stefan Rott oder das Jahr der Entscheidung].

Roman de l'écrivain tchèque d'expression alle­ mande Max Brod (1884-1964), publié en 1931.

Ce livre sur l'adolescence n'est pas seulement une confession individuelle, mais la voix de toute une génération.

Pour Max Brod, comme pour la plupart des écrivains allemands, un roman d'ex­ périence doit toujours avoir un sens collectif.

En effet, Stefan Rott traduit le caractère le plus universel de l'adolescence, ses élans, ses doutes, ses enthousiasmes, ses angoisses.

D'une sombre beauté, envoûtant parce que sincère d'un bout à l'autre, vrai dans les concessions que l'auteur fait au romanesque, ce livre possède en plus le charme du décor praguois, qui convient merveilleusement par son côté baroque à la présentation de personnages comme Werder et Urban, si humains et en même temps si riches de valeurs symboliques.

On peut dire que Stefan Rott est l'un des meilleurs romans de l'écrivain tchèque, parce qu'il est baigné d'une poésie pure et que le drame de la jeunesse y est montré dans ses faces multiples, sa noblesse, ses .

' miser es.

Sioniste, Max Brod est un représentant conscient de l'esprit juif, mais par la langue, l'éducation.

la lecture, la culture, il se sent un >.

Les virtualités qui ont déterminé depuis toujours sa vie, sa religion, son goût des mathématiques et de la musique, mais surtout la découverte de l'amour (pris comme troisième sentiment après l'amitié et le >) ont trouvé leur répercussion dans ses livres, dont les sens idéologiques s'incarnent dans l'abondance des personnages.

Ses conceptions religieuses ont pris forme dans une trilogie dont le premier volet, un roman historique, le Chemin de Tycho Brahé vers Dieu [TychoBrahes Weg zuGott, 1916], montre la voie vers le divin à l'exemple de l'astronome Tycho Brahé qui, en se délivrant des doutes et du désespoir, se purifie jusqu'au renoncement total.

Deuxième volet du tryptique et roman de la Renaissance, Rubeni, prince des Juifs [Rëubeni, Fürst der Juden, 1925], interprète l'épisode histo­ rique d'un prophète protégeant son peuple et qui, en tant que prince prétendant d'un état juif d'Arabie, essaie en vain d'obtenir l'aide du pape Clément VII, afin de lutter contre les Turcs et ainsi de libérer la Terre sainte et le peuple juif.

Le troisième roman, Galilée en prison [Galilei in Gefangenschaft, 1948] est de nouveau le tableau d'une époque en même temps qu'il nous décrit la lutte tragique de Galilée et son abjuration finale devant l'inquisition.

- T.

F.

Stefan Rott, Plon, 1935; Rubeni, prince des Juifs, Charlot, 1947.

rigides.

Un jour Strakhil sauve des mains d'un dignitaire turc, une jeune fille, Ivana.

Bientôt il tombe amoureux d'elle, ce qui déplaît fort à son porte-enseigne.

Mais Strakhil en a assez de cette vie de proscrit, il aspire à fonder un foyer, à avoir des enfants.

Alors.

un conflit éclate entre lui et Goran.

La rumeur publique accuse Strakhil d'avoir trahi ses camarades, car il a demandé pardon aux autorités turques et est descendu vivre dans sa maison.

Marié à Iv ana, il mène la vie de tous les paysans : il laboure ses champs, fait la moisson.

Il fait l'apprentissage d'un bonheur simple.

Mais un dignitaire turc décide d'humilier tout le vil­ lage en l'obligeant à participer à la construction de son nouveau palais.

Strakhil ne veut pas faire bande à part, il veut être humilié avec les autres.

La révolte éclate.

Les maquisards descendent de la montagne et Strakhil reprend le commande­ ment de son groupe.

Car il est dit que > (traduction approximative: le brigand n'a pas le droit d'avoir une vie à lui).

Sans prétention historique, ce roman rappelle un moment important de l'histoire bulgare, dans une langue riche et colorée.

C'est une des œuvres les plus populaires de Vassilev avec sa pièce Alerte (*).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles