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Bush, George W.

Publié le 09/04/2012

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Bush, George W.

(George Walker Bush, né en 1946) Homme politique américain, membre du parti républicain, 43e président des Etats-Unis.

Fils de George Bush, président des Etats-Unis de 1988 à 1992, George W. Bush, surnommé " Junior ", s'installe comme son père dans l'Etat du Texas, alors que sa famille est originaire de Nouvelle-Angleterre. Il suit une formation de pilote de chasse avant de mener des études universitaires médiocres, tout en se forgeant une réputation de noceur. En 1978, George W. Bush se lance en politique, mais il échoue à entrer au Congrès. Il se consacre alors au monde des affaires dans les compagnies pétrolières, toujours sans grand succès, puis devient le manager des "Texas Rangers", équipe vedette de base-ball qui lui assure une grande popularité. 

En 1994, George W. Bush est élu gouverneur du Texas, et se distingue dans cette fonction par sa froide rigueur dans l'application de la peine de mort. Il se lance dans la campagne présidentielle en mars 1999 et obtient l'investiture du parti républicain. Face au vice-président Al Gore, il représente le conservatisme, le libéralisme et la rigidité morale, programme qui lui permet de l'emporter au nombre de grands électeurs (ce sont eux qui élisent le président), mais pas en terme de suffrages exprimés. 

Il faut attendre 5 semaines pour que l'élection de George W. Bush comme 43e président des Etats-Unis soit reconnue, après une bataille judiciaire dans l'Etat de Floride, ou le gouverneur texan l'emporte finalement "officiellement" de 537 voix, soit avec une marge de 0,005%.

Un an plus tard, le nouveau président doit faire face aux attentats du 11 septembre 2001. Il réagit en lançant une guerre contre l'Afghanistan, puis en élaborant la théorie de "l'Axe du mal", réunissant selon lui l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord.

Malgré son manque de légitimité électorale, il s'entoure d'une équipe peu consensuelle et ultra-conservatrice, qui le pousse à intervenir militairement pour prévenir d'autres attaques terroristes. C'est dans ce contexte qu'il décide unilatéralement de partir en guerre contre l'Irak en mars 2003. La victoire des Etats-Unis, aidés des Britanniques, est rapide, mais le président américain est très vite confronté à la polémique sur les preuves de la menace réelle que représentait l'Irak pour les Etats-Unis.

En février 2004, il déclare qu'il n'y avait peut-être pas d'armes de destruction massive en Irak, mais ne remet pas en cause la légitimité de la guerre.

C'est avec le statut de "chef de guerre", tout en s'appuyant sur la défense des "valeurs" (positions contre l'avortement, le mariage homosexuel, etc.) qu'il remporte l'élection présidentielle de novembre 2004 face au démocrate John F. Kerry, avec 51% des voix contre 48%.

Mais l'enlisement de la guerre en Irak, ainsi que son désintérêt pour la situation en Louisiane après le passage du cyclone Katrina (août 2005) le rendent de moins en moins populaire dans le pays. C'est dans ce contexte qu'il perd les élections de mi-mandat de novembre 2006, qui donnent la majorité des 2 chambres du Congrès aux démocrates.

En 2008, il devient, avec 71% de mécontents, le chef d'Etat américain le plus impopulaire de l'histoire moderne.

 

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« les Etats-Unis déclenchent l'opération Tempête du désert.

A la tête d'une armada de 500 000 hommes, envoyés par une coalition de différents pays,les Américains, qui agissent dans le cadre des résolutions de l'ONU, libèrent le Koweït.

En février 1991, la guerre du Golfe s'achève par une victoire totale des Etats-Unis.

Toutefois, Washington se garde de pousser ses troupes jusqu'à Bagdad; d'une part afin de ne pas disloquer la coali­ tion qui compte de nombreux pays arabes, d'autre part par crainte qu'une implosion de l'Irak ne profite à l'Iran et à la Syrie.

L'Arabie Saoudite et la Turquie, alliées des Etats-Unis, sont en faveur du maintien du statu quo, Riyad parce qu'elle craint la prise du pouvoir par les chiites en Irak, Ankara parce qu'elle redoute que les Kurdes d'Irak ne constituent un Kurdistan indépendant pouvant servir de modèle à sa propre minorité kurde.

La guerre du Golfe constitue le premier conflit de l'après-guerre froide.

Dans la foulée de sa victoire en Irak, Bush s'implique dans le conflit palestinien lors de la conférence de Madrid en octobre 1991.

En dépit d'un bilan absolument remarquable en matière de politique étran­ gère, Bush perd les élections présidentielles de novembre 1992.

Renouant avec leur tradition isolationniste, les Américains se préoccu­ pent plus de l'économie américaine que du «nouvel ordre mondial ».

C'est pourquoi ils accordent leurs suffrages au démocrate Bill Clinton.

Bush se retire définitivement de la vie politique.

Curieux retour des choses: en janvier 2001,le propre fils de George Bush, George W.

Bush, succédera au président Clinton à la Maison Blanche.. »

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