Devoir de Philosophie

Charles Ier

Publié le 17/03/2012

Extrait du document

charles ier

Les Ecossais déclarèrent la guerre à 1 'Angleterre. Charles Ier fut obligé de rétablir le parlement, qui opposa un refus catégorique à ses demandes d'argent. Le "court parlement" qui ne siégea qu'un mois, fut encore dissous. Le roi fit alors appel à un nouveau parlement, le "long parlement", qui devait durer jusqu'en 1653. Mais ce dernier parut aussi récalcitrant. et fit emprisonner William Laud....

charles ier

« Le roi dut accepter que son fidèle ministre, le comte de Strafford, fût traîné en justice sous l'inculpation de trahison.

Jugé et condamné sans preuves, il fut exécuté.

Le roi fut obligé, sous diverses menaces, de signer l'arrêt de mort.

Charles 1er ne se pardonna jamais cet­ te faiblesse.

Contraint à un certain nombre de ·mesures qui limitaient l'autorité royale, Charles 1er fut incité par sa femme à se venger sur le par­ lement.

Avec quelques centaines de soldats, il fit irruption au parlement et exigea l'ar­ restation de cinq de ses principaux adversai­ res, mais ils avaient été prévenus et demeurè­ rent introuvables.

Cette action manquée éveilla la fureur des Londoniens.

Le roi, fuyant l'émeute, se rendit dans le nord, alors que la reine se réfugiait en Hollande.

Ce fut le début de la guerre civile qui allait opposer les partisans du roi, ou "Cavaliers", aux Pu­ ritains, alliés des parlementaires, qu'on ap­ pelait les "Têtes rondes".

En août 1642, la A gauche: Caricature de l'époque de Charles ~r.

C'est une satire de la rivalité entre les "Cavaliers", partisans du roi, et les "T~tes rondes", partisans du parlement.

Charles Jf!r se trouve à gauche .

Les T~tes rondes étaient de sévè­ res puritains.

Ce nom leur venait de leur chevelure , coupée très court.

Ci-dessus : Cette illustration fut mise en circulation après l'exécu­ tion de Charles Jf!r.

Son sort fut surtout scellé par son refus de si­ gner un compromis avec Crom­ well ou le parlement .

guerre civile était devant les portes.

La lutte parlementaire fut encouragée en 1644 par une alliance avec l'Ecosse, qui arma dix-huit mille hommes.

Les royalistes furent con­ traints à la défense et ne prirent jamais le des­ sus, l'armée parlementaire ayant acquis de l'expérience et de la discipline.

Sa victoire en 1645, près de Naseby, anéantit tous les espoirs des troupes royales, mais la guerre dura encore un an.

En 1646, à la fin de la guerre, Charles 1er fut fait prisonnier par les Ecossais, qui le livrè­ rent au parlement pour quatre cent mille flo­ rins.

Le commandant en chef, Olivier Crom­ well, qui s'était révélé par son énergie et sa fermeté, tenta de négocier un nouveau gou­ vernement avec le roi, auquel le peuple restait attaché.

Mais tandis que Charles 1er et Cromwell tâ­ chaient de s'entendre, le roi faisait des tracta­ tions secrètes avec les Ecossais, afin de récu­ pérer son trône.

Dans une lettre à son épouse exilée, il écrivit qu'il n'était pas dans son intention de "céder au traître".

Charles 1er fut à nouveau empri­ sonné par le parlement, durant l'été de 1648.

La chambre des Communes tenta une récon­ ciliation, maiS' les éléments radicaux de l'ar­ mée, dirigée par un Cromwell désappointé, persuadèrent les membres du parlement d'exécuter celui qu'ils appelaient "l'homme de sang".

Malgré l'appui croissant du peuple pour son roi, Charles 1er, reconnu coupable de trahison par une Haute Cour de justice il­ légale, fut décapité.

Il observa jusqu'à la fin une attitude noble et généreuse.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles