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Constant de Rebecque, Benjamin

Publié le 03/02/2012

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Publiciste, homme de lettres et homme politique français né à Lausanne, mort à Paris (1767-1830). Après des études à Oxford, puis à Erlangen et Edimbourg, il fit en 1794 la connaissance de Mme de Staël, qu'il suivit à Paris. Son séjour en France marqua son destin: il se fit naturaliser et entra dans la vie politique. Autour de Mme de Staël, il fréquenta Sieyès, Talleyrand et le groupe des bourgeois parisiens qui voulaient en finir avec l'aventure révolutionnaire tout en gardant les conquêtes de la Révolution. Après le coup d'Etat du 18 Brumaire, préparé par ce petit groupe, il devint député au Corps législatif, puis membre du Tribunat. Hostile de suite au despotisme consulaire, il fut éliminé lors de la purge du Tribunat en 1802 et suivit Mme de Staël dans son exil. Il se fixa en Allemagne, à Weimar, et fit de fréquents séjours à Coppet, où résidait son amie. Rentré en France en 1814, il fut journaliste au Journal des Débats et défendit les Bourbons. Mais il ne put résister à Napoléon qui, au retour de l'île d'Elbe, promit un empire libéral. C'est Benjamin Constant qui rédigea l'Acte additionnel aux Constitutions de l'Empire. Après Waterloo, il trouva refuge en Angleterre, puis rentra en France, où il prit la tête de l'opposition libérale. Elu en 1819 député de la Sarthe, il multiplia les interventions à la Chambre pour la liberté. Il soutint, en 1830, le roi Louis-Philippe, mais mourut l'année même de son intronisation.

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« BENJAMIN CONSTANT (1767-1830) Liberté chérie Le Cahier rouge (posth., 1907) retrace les premières années de ce jeune Suisse brillant et peu raisonnable, quoique protestant : des précepteurs méchants ou ridicules, des voyages, bientôt des dettes de jeu et des amours ; un Premier mariage (1789) tourne mal et finira par un divorce ; mais le premier événement véritable de cette vie est constitué P. »

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