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Cullmann (Oscar)

Publié le 17/01/2022

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1 De confession luthérienne, Oscar Cullmann est un des penseurs protestants contemporains les plus marquants. Ses travaux d'histoire et d'exégèse ont beaucoup apporté à la connaissance des débuts du christianisme : ils contribuent à détruire certaines idées traditionnelles et éclairent d'un jour nouveau le sens des événements liés à Jésus-Christ et à ses disciples....

« Israel est elu pour l'humanite, Jesus-Christ pour le monde entier, et les douze apotres pour une Eglise destinee couvrir la terre.

Ces principes sont indissociables.

Si l'un s'affirme separement de l'autre, dans l'histoire, on aboutit une espece de caricature de rceuvre divine :ainsi en est -ii par exemple du Judeo-christianisme, lie a Ia pra- tique religieuse juiveetcombattu par saint Paul, ou encore de Ia gnose du Ile siècle. 5 Plusieurs traits caracterisent les recherches d'Oscar Cullmann.

D'abord une originalite de methode dans ses travaux exegetiques :it entend se degager de tout sys- Home philosophique ou theologique dans ('interpretation des textes du Nouveau Testament.

Une attitude d'esprit, ensuite, particulierement frappante dans larencontre avec les autres confessions : itrefuse un cecumenisme facile dans lequel les chretiens se rencontrent autant sur la base d'une critique purement negative des Eglises qu'en raison d'unecapitulation devantlemonde et surtout les courants du monde moderne. 6 Cheque ouvrage d'Oscar Cullmann, en dehors de nombreux articles perus dans les revues specialisees, marque une date en matiere d'exegese comme pour Ia connaissance despremiers sieclesduchristianisme. a Christ et le Temps » (1946) est devenu un classique de la litterature religieuse.

Dans Saint Pierre, disciple, ap8tre, martyr » (1952), Cullmann aborde entre autres Ia question de la primaute pontificals.

Les rapports entre fol et politique sont traites dans a Dieu et Cesar n (1953), mail aussi dans « Jesus et les revolutionnaires de son temps » (1970). Israël est élu pour l'humanité, Jésus-Christ pour le monde entier, et les douze apôtres pour une Église destinée à couvrir la terre.

Ces principes sont indissociables. Si l'un s'affirme séparément de l'autre, dans l'histoire, on aboutit à une espèce de caricature de l'œuvre divine : ainsi en est-il par exemple du Judéo-christianisme, lié à la pra­ tique religieuse juive et combattu par saint Paul, ou encore de la gnose du IIe siècle.

5 Plusieurs traits caractérisent les recherches d'Oscar Cullmann. D'abord une originalité de méthode dans ses travaux exégétiques : il entend se dégager de tout sys­ tème philosophique ou théologique dans l'interprétation des textes du Nouveau Testament.

Une attitude d'esprit, ensuite, particulièrement frappante dans la rencontre avec les autres confessions : il refuse un œcuménisme facile dans lequel les chrétiens se rencontrent autant sur la base d'une critique purement négative des Églises qu'en raison d'une capitulation devant le monde et surtout les courants du monde moderne.

6 Chaque ouvrage d'Oscar Cullmann, en dehors de nombreux articles parus dans les revues spécialisées, marque une date en matière d'exégèse comme pour la connaissance des premiers siècles du christianisme.

« Christ et le Temps » (1946) est devenu un classique de la littérature religieuse.

Dans « Saint Pierre, disciple, apôtre, martyr» (1952), Cullmann aborde entre autres la question de la primauté pontificale.

Les rapports entre foi et politique sont traités dans « Dieu et César » (1953), mais aussi dans « Jésus et les révolutionnaires de son temps » (1970).. »

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