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Dubuffet (Jean)

Publié le 04/01/2012

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En avril 1967, le peintre français Jean Dubuffet présentait pour la première fois, au Musée des arts décoratifs de Paris, une sélection des oeuvres qu'il rassemble depuis vingt ans au nom de la Compagnie de l'art brut (qu'il a créée) et qui ont pour auteurs des personnes obscures le plus souvent indemnes de toute éducation artistique en l'occurrence des malades mentaux et des naïfs. Cette manifestation remettait en mémoire les premières recherches de Jean Dubuffet, quand il entendait se rattacher à l'art spontané des schizophrènes et des enfants pour sortir l'art de ses chambrages et découvrir un langage neuf.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)\HDLN0000100072 Dubuffet Jean Peintre français * 31.7.1901, Le Havre + 12.5.1985, Paris Tirant son inspiration de dessins d'enfants, de marginaux et d'aliénés, aussi bien que des graffitis ou des peintures dites primitives, Dubuffet développe la pratique et la théorie de l'"art brut", c'est-à-dire d'un art en rupture avec la culture officielle.

Ce faisant, son influence est déterminante l'art au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Les matériaux et substances de tous genres - morceaux de bois ou de métaux, ciment, poussières de charbon, goudrons, débris de verre - entrent ainsi dans la composition de ses toiles et donnent lieu à des "sols", "paysages" ou "topographies", caractérisés par leur densité et leur relief souvent étonnants.

Dubuffet es, en outre, un précurseur de l'abstraction non géométrique, dite informelle.

L'observation exacte d'ailes de papillons lui donne l'idée de la série des "Tableaux d'Assemblages" (1955-1957): déchirant des toiles peintes, il réassemble les morceaux en une sorte de mosaïque, obtenant ainsi des effets ludiques ou cocasses.

A partir de 1962, il réalise le cycle de "L'Hourloupe", amoncellement de formes striées dominées par le rouge, le bleu et le noir.

Dubuffet s'est également intéressé à l'art de la décoration intérieure : il a ainsi transformé l'Auditorium du musée de Guggenheim, à New York, en un espace théâtralisé à partir de personnages masqués et costumés (1973), et créé dans le musée de Rijk, à Otterlo, un "jardin d'émail" fantastique (1973).

Ses réflexions sur l'art, passionnées et souvent iconoclastes, sont développées dans "Asphyxiante culture" (1968) et "L'Homme du commun à l'ouvrage" (1973). 1. »

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