Devoir de Philosophie

Enrico Berlinguer

Publié le 24/12/2011

Extrait du document

 

1922-1984

 

Fils d'un député républicain de Sardaigne, il adhère au parti communiste italien en 1943. Il fait ensuite sa carrière au sein du mouvement communiste, étant notamment secrétaire général des jeunesses communistes de 1949 à 1956 et membre du bureau politique du parti à partir de 1963. En 1969 il devient vice-secrétaire du parti, une année à peine après son élection au Parlement. En mars 1972, il succède à Luigi Longo comme secrétaire général du parti. Il devient alors un ardent promoteur de l'idée du “ compromis historique ” (signé en 1977), visant à une collaboration au gouvernement en particulier avec la démocratie chrétienne pour résoudre la crise politique née en 1968. Sur le plan du communisme international, Berlinguer insiste, comme ses prédécesseurs Longo et Togliatti, sur la nécessité d'adopter la “ voie italienne ” vers le communisme. Il deviendra l'un des leaders de “ l'eurocommunisme ”.

 

« Berlinguer (Enrico) 63 réaffirmer à Moscou, à la suite de son prédécesseur Togliatti, la volonté de son Parti de suivre une vole Indé­ pendante.

Plusieurs entretiens avec Tito semblent le rap­ procher des positions yougoslaves en matière de politique étrangère (entre autres au sujet de la neutralisation de la Méditerranée).

Sa rencontre en Espagne avec Georges Marchais et Santiago Carlllo (secrétaire général du PC espagnol) consacre, en mars 1977, l'existence d'un mou­ vement euro-communiste qui veut adapter les PC euro­ péens aux démocraties parlementaires et pluralistes.

Les positions des trois dirigeants divergent pourtant au sujet des distances à prendre vis-à-vis de l'URSS.

5 Parallèlement, sur le plan intérieur, Berlinguer en appelle dès 1975 au «compromis historique» avec la DC, seul moyen de sortir, selon lui, l'Italie du marasme éco­ nomique.

Les élections législatives de juin 1976 donnent 35% des suffrages au PC et 39% à la OC, qui ne peut plus désormais gouverner seule.

En aoOt 1976, le gouver­ nement Andreotti obtient un vote de confiance et met en place un plan d'austérité grâce à l'abstention des parlemen­ taires communistes.

En juin 1977, pour la première fois depuis 1947, le PC donne même son accord à un pro­ gramme législatif limité comprenant des mesures impo­ pulaires que la OC ne veut pas assumer seule.

6 L'enlèvement et l'assassinai d'Aido Moro par les Bri­ gades Rouges en 1978 provoque l'entrée pleine et entière du PCI dans la maJorité parlementaire, bien que Berlinguer ait affirmé qu'il n'y resterait pas si elle ne respectait pas ses engagements économiques et sociaux.

Mais pour deve­ nir une véritable ligne politique, la « stratégie des réformes et dea alliances» d'Enrico !;i&rl.nguer doit régulièrement obtenir l'adhésion du Congrè~ du PCI.

Au printemps 1979, celui-ci exprime tant de réserves que le secrétaire général doit durcir le ton à l'égard de la Démocratie chrétienne • ..,..

Voir aussi : Brejnev, De Gasperi.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles