Devoir de Philosophie

Berlinguer Enrico

Publié le 07/04/2019

Extrait du document

Berlinguer Enrico Homme politique italien

 

* 25.5.1922, Sassari, Sardaigne

 

+ 11.6.1984, Padoue

 

Fils d'un député libéral, il entre aux Jeunesses communistes italiennes en 1944, puis en devient secrétaire général (1949-1956). Membre du comité central du PCI à partir de 1945, il préside également la Fédération mondiale de la jeunesse de 1950 à 1953. Poursuivant son ascension au sein du parti, il entre au bureau politique en 1966. Élu député de Rome en 1968, Berlinguer succède ensuite à Luigi Longo en tant que secrétaire général du PCI (1972-1984). Progressivement, il nie au modèle soviétique toute valeur exemplaire et récuse le rôle directeur du parti communiste soviétique. Représentant éminent de l'\"eurocommunisme\", il plaide en faveur d'un \"compromis historique\" entre les communistes et les chrétiens-démocrates du gouvernement, ce qu'il ne parvient toutefois pas à concrétiser. Par la suite, Berlinguer préconise \"l'alternative démocratique\", avec un parti communiste rénové allié aux autres forces de gauche.

« 62 Berlinguer (Enrico) 1 Ëlu au poste de secrétaire général du Parti commu­ niste italien (PCI) en mars 1972, Enrico Berlinguer repré· sente, au sein du PC le plus important d'Europe occiden· tale, une nouvelle génération tle militants, ouverte à une évolution doctrinale et stratégique du Parti.

Homme du " compromis historique» avec la Démocratie chrétienne (DC) au pouvoir, chef de file des euro-communistes, Berlin­ guer est favorable au maintien de l'Italie au sein de l'OTAN et reste partisan, contrairement à son homologue français Georges Marchais, des institutions de la Communauté éco­ nomique européenne.

2 Né à Sassari le 25 mai 1922, fils de Mario Berlinguer, juriste socialiste et militant anti-fasciste, Enrico Berlinguer étudie le droit avant d'adhérer à l'âge de 21 ans au PCI.

Après quatre mois de prison à la suite de ses activités dans les Jeunesses communistes (JC) de Sassari, Berlin· guer vient s'installer à Rome, où ses qualités attirent l'at· tention de Palmiro TogllaHi qui le fait entrer au secrétariat national des JC, puis dès la fin de la guerre au comité central du PCI.

Entre 1949 et 1956, il est secrétaire général des JC.

Directeur de I'Ëcole centrale du Parti et vice-secré­ taire de la Fédération sarde en 1957, il devient à partir de 1959 membre effectif de la direction, chargé de la respon­ sabilité du secrétariat.

3 Membre du Bureau politique dès le x• Congrès, parlant français, lisant l'anglais et comprenant le russe, il se spé· cialise dans les questions internationales et devient en quelque sorte le ministre des Affaires étrangères du PCI.

Assistant à toutes les conférences internationales commu­ nistes, il s'attaque oUvertement en 1964 au « dogmatisme chinois " et dirige la délégation du PCI venue demander à Moscou des explications sur le limogeage de Nikita Khrouchtchev.

A son passage à Pékin, en 1966, les diri­ geants chinois refusent de le recevoir.

4 Ëlu secrétaire général adjoint, il s'autorise en 1969 à. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles