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Etienne Dolet

Publié le 12/06/2012

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1509-1546

Imprimeur humaniste, sa “ marque typographique ” parlante (une doloire, une hache) est fameuse. Son humeur difficile lui valut nombre d'ennemis. Accusé d'imprimer des livres hérétiques dont treize furent condamnés au feu, il n'eut pas la sagesse de quitter la France et derechef accusé l'année suivante d'athéisme par la Sorbonne, il fut condamné comme relais et brûlé place Maubert. On lui a prêté des mœurs pour lesquelles les tribunaux du temps étaient sans indulgence et qui n'auraient pas été étrangères à la rigueur de sa condamnation. Parmi ses nombreux ouvrages, on peut citer : De imitatione ciceroniana  (1535), Carminum libri quatuor  (1538), la Manière de bien traduire d'une langue en une autre  (1540), De la ponctuation française  (1541), Deux dialogues de Platon  traduits en français (1544), Second Enfer d'Etienne Dolet  (poème sur la fin de sa captivité).

 

« des études de droit, plus pro­ pices à lui ouvrir une carrière lucrative .

Un fervent cicéronien En 1533, Étienne Dolet est jeté en prison pour avoir violem­ ment attaqué le parlement de Toulouse, traité les magistrats de barbares et d'ignorants.

Le style vindicatif, orgueilleux, tout en outrances qui lui est propre contribuera à lui attirer les foudres des institutions et des puissants de l'Église ca­ tholique .

Condamné au ban­ nissement, l'année suivante, il s'établit à Lyon comme correc­ teur chez l'imprimeur Sébas­ tien Gryphe.

Là, on l'accuse d'exprimer des opinions trop favorables à Luther .

En 1535, il se fait de nouveaux ennemis en écrivant contre Érasme, qui a attaqué la « secte des cicéro­ niens», Dialogus de imitatione cice­ roniana .

Il doit fuir de nouveau, d'autant que, bien qu 'en état de légitime défense, il a tué un homme.

Il demande sa grâce à François 1••, qui la lui accorde et l'autorise à rentrer à Lyon .

Sa vie prend un cours tran­ quille pendant quelques mois, qu'il met à profit pour s'établir à son compte en tant qu'impri­ meur .

Il traduit des textes la­ tins en français, milite en fa­ veur d'une traduction de la Bible en langue vernaculaire .

Mais son impiété agressive, son mauvais caractère, sa répu­ tation de libertin et d'héréti­ que lui valent encore deux fois la prison.

En 1537, Clément Marot et François Rabelais sont au nombre des convives du banquet donné à l'occasion de sa libération.

Peu après, il est de nouveau emprisonné : cette fois, il parvient à s'échap­ per en endormant son geôlier et à se réfugier dans le Pié­ mont.

Pour la seconde fois, il est gracié par François 1••, qui lui accorde même un privilège royal pour son imprimerie .

Des publications. »

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