Ferhat Abbas
Publié le 18/03/2012
Extrait du document

Au début, Abbas se tint à l'écart, parce qu'il était opposé à la violence, mais il partit pour Le Caire, où il rencontra les chefs du F.L.N. Il en revint convaincu et devint un membre actif. C'est alors qu' il entreprit de longs voyages pour chercher des appuis. Le F.L.N. avait formé entre-temps un gouvernement provisoire algérien, siégeant au Caire, et Ferhat Abbas en devint le chef. Les forces du F.L.N. étaient parvenues à contrôler la plus grande partie des campagnes algériennes, une armée française de cinq cent mille hommes leur interdisant les villes.

«
française de répression coûta la vie à mille
cinq cents Algériens .
Le gouvernement français était prêt à négo
cier avec les Algériens, mais les colons refu
sèrent les changements .
Un groupe de natio
nalistes progressistes formèrent le F.
L.N.
en
1954,
et exigèrent l'indépendance totale, sous
gouvernement algérien.
Ils commirent des at
tentats dans les bureaux
du gouvernement et
dans les bureaux de police en Algérie
du
Nord.
La rébellion gagna tout le pays, et les
autres groupes nationalistes se rallièrent au
F.L.N.
Au début, Abbas se tint à l'écart, parce qu'il
était opposé à la violence, mais il partit pour
Le Caire, où il rencontra les chefs du F.L.N.
Il en revint convaincu et devint un membre
actif.
C'est alors qu 'il entreprit de longs
voyages
pour chercher des appuis.
Le F.L.N.
avait formé entre-temps un gou
vernement provisoire algérien, siégeant
au
Caire, et Ferhat Abbas en devint le chef.
Les
forces du F.L.N.
étaient parvenues à contrô
ler la plus grande partie des campagnes algé
riennes, une
arm .ée française de cinq cent
mille hommes leur interdisant
les villes.
En septembre 1959, le gouvernement fran
çais,
par 1 'intermédiaire ·du président de
Gaulle, admit que l'indépendance algérienne
était inéluctable.
Mais l'armée française et
les colons refusèrent
d'abdiquer .
Des pour
parlers entre la France et
1' Algérie à Evian
les-Bains aboutirent à des accords en 1962.
Le référendum d'avril 1962, sur l'autodéter
m ination,
montra que la population françai
se était
d'accord.
Des officiers français en
Algérie refusèrent d'accepter cette situation
Ci-dessus: Des troupes françaises et du matériel dans les rues d'Al ger, tandis que le F.L.N .
organise sa guérilla pour l'indépendance.
A
gauche: Des soldats et un poste de contrDie dans les rues d'Alger.
Une opération de sécurité de grande envergure fut mise sur
pied , afin d'entendre les suspects .
Mais elle ne réussit pas à soumet tre les activités de guérilla .
et se liguèrent contre l'indépendance algé
rienne en une organisation terroriste,
l'O .A.S., Organisation de l'armée secrète.
En juin, la révolte s'éteignit, lorsque le chef
de
l'O.A.S.
fut arrêté.
En juillet, les Algériens acceptèrent les ac
cords, et, deux
jours plus tard, de Gaulle dé
clara
que la France reconnaissait l'indépen
dance de l'Algérie .
En septembre, l' Assem-
blée nationale algérienne se réunissait, afin
d'élire
Ferhat Abbas comme président; le
Premier ministre fut Ahmed Ben
·Bella,
orienté très fortement à gauche.
La tâche de
diriger
un Etat neuf reposait sur leurs épau
les, mais cet
Etat, épuisé, appauvri par la
guerre,
et manquant d'encadr:ement, Ben
Bella chercha des solutions socialistes
et
révolutionnaires, pour résoudre les difficul
tés, tandis
qu'Abbas préférait les résoudre
par voie parlementaire.
.
Ben Bella sortit vainqueur de ce conflit.
Ab
bas démissionna et se retira de la vie publi
que.
Une nouvelle constitution permit
à Ben
Bella de nationaliser la vie industrielle
et de
confisquer
· tes terres qui avaient appartenu
aux colons.
En juin 1965, le colonel Boumediene entre
prit
un coup d'Etat: il emprisonna Ben Bella
et
aevint président.
Il supprima la Constitu
tion
et gouverna au moyen d'un conseil révo
lutionnaire ..
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