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Fiche Auteur : David Herbert LAWRENCE

Publié le 05/10/2012

Extrait du document

Lawrence n'avait rien lu de Freud et ce qu 'on avait pu lui en dire n'avait fait que lui inspi rer une répugnance to ute puritaine : il craignait notamment que les théories viennoises ramenassent la sexualité à une fonction toute hygiénique, dédramati sat ion dont nous le verrons se méfier autant que de l'hypocrisie consistant à faire comme si le sexe n'existait pas. Lawrence fut toute sa vie profondément ass uré qu'une sexualité assumée et reconnue, respectueusement, au même titre que nos autres perceptions et conceptions, rendrait à l'homme ses pleins pouvoirs. Dès ses premières oeuvres, l'obsédante personnalisation des êtres, des choses, des décors, participait de cette manière de se nsua lité réceptive à l'univers

entier.

« H.

Moore relate une scène de /' adoles­ ce nce de L awrence ayant ce rtainem ent affe cté sa sens ibilit é de façon déc isive lorsque, en /'hi ve r 190 1, des ouvrièr es de /'usine où il tra­ vaillait comme ap­ prenti le molest ère nt erie dévêt irent.

Photo Mary Evan s 1 Explor er Sa vie , son œuvre Une jeunesse difficile et tourmentée D avid Herbert Lawr ence est né à Eastwood , dans la rég ion minière de Nottin gham , le 11 septembre 1885.

Il est l e quatri è me enfant d'Arthur John Lawrenc e, un mineur assez fruste, et de Lydia Beard sall, une institutrice , bea ucoup plus raffin ée que son époux.

La sup ériorit é intellectu elle et soc iale de sa mère sur son p ère marqu e Lawr en ce pour sa vie e ntière ; tout e so n œuvre s'e n r esse ntira.

De 1898 à 1901, il est élève au lycée de Nottin gham , pui s de 1902 à 1906 , maître auxiliaire au Nottingham University College.

Le 7 déce mbre 1907 , un de ses écrits, Un pré lud e, est publié pour la premièr e fois dan s une r ev ue locale, le Nottinghamshire Guardian.

En octobre 1908 , Lawr ence est nomm é institut eur au Davidson Road School à Croydon.

Un an après, cinq poèmes de lui sont publiés dans le périodique English Rev iew .

Le 9 décembre 1910 , sa mère meurt.

Or Lawr ence lui éta it pre squ e a norm alement attach é.

Cette violent e déc hirure s'ins­ crit profondém ent dan s sa sensibilité et reparaît souvent dans so n œuvre sous le thè m e de la no stal gie d'un paradi s pe rdu , voire prénatal.

Il s'é tait fiancé une se maine auparavant avec Louise Burrow s.

Son pr emier roman , L e Pa on blan c, es t publi é à Londr es en 191 1, et à New York deux mois plu s tard.

Lor sque Helen Corke devient sa maîtr esse, il rompt avec sa fian cée.

Il démi s­ si onn e de so n poste d'instituteur le 28 février 1912 à cause d'une pneumoni e, premier signe de la tuberculo se qui l'acca­ blera sa vie durant.

Fried ia remp lace la mère défunte E n mar s 1912 , il rencontr e Friedia Weekly .

Celle-ci , mariée à un An g lais et ancien professe ur de Lawren ce, est née baronn e Friedi a von Richthofen.

Le s de ux amants s'e nfui ent alors dans so n pay s d'origine, l'All ema gne , pui s en Italie.

De retour en Angleterr e, ils se marient à Londre s en 1914.

Lawrence achève son célèbre roman Amants et Fil s.

En 1915 , la guerr e bat son plein , et un nouveau roman, L'A rc ­ en-Ci el, est mis à 1 'ind ex.

Lassés, Lawrence et Friedia se re ti­ rent en Cornouailles.

M ais ils sont su spect és d'es pionn age. »

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