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Frédéric-Guillaume II

Publié le 03/04/2012

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Roi de Prusse né et mort à Berlin (1744-1797). Fils du prince Auguste-Guillaume de Prusse et neveu de Frédéric le Grand, sans postérité, dont il fut le successeur comme roi en 1786. Son oncle ne se soucia guère de km éducation et, par voie de conséquence, ses qualités et sa formation de prince furent négligées. Devenu roi, Frédéric-Guillaume essaya de relâcher l'autorité trop tendue du gouvernement. Sous l'influence de ses amis Wöllner et Bischoffswerder, il fit publier en 1787 un édit contre les exagérations de l'illuminisme. Il se rapprocha également de l'Autriche et l'appuya contre la Révolution française, dont Frédéric-Guillaume était l'ennemi dès son commencement. Les échecs de Brunswick, après Valmy, causèrent un grand bouleversement politique, notamment sous l'influence des partisans du système préconisé par Frédéric II. La Paix de Bâle avec la République française et les partages de la Pologne (1793 et 1795), suscités par la Russie, furent les bases de ce système. La tragédie du roi fut celle d'une politique trop faible pour faire appliquer ses idées, justes, à l'encontre d'une longue tradition.

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Guillaume Il naît en 1859.

Fils de Frédéric Ill, petit-fils de Guillaume 1er, mais aussi petit-fils de la reine d'Angleterre par sa mère, Victoria, Guillaume Il reçoit une éducation militaire.

Il se montre intelligent, éclectique, mais s'avère brouillon, instable et vaniteux.

Il abordera toujours les dossiers de façon superficielle, sans aller au fond des choses.

Guillaume Il se montre intéressé par la question sociale et voue un véri­ table culte à l'armée.

En 1888, il devient roi de Prusse et empereur d'Allemagne, après les disparitions successives de son grand-père et de son père.

Le jeune empereur ne tarde pas à entrer en conflit avec le chan­ celier Bismarck.

Guillaume Il critique le conservatisme social de son chancelier.

Il n'approuve pas davantage la politique de bascule entre la Russie et l'Autriche.

Plus profondément, Guillaume Il récuse le concept d'équilibre européen prôné par Bismarck.

Ce dernier entend faire de l'Allemagne la première puissance en Europe.

En revanche, Bismarck n'éprouve aucun intérêt pour les colonies, allant jusqu'à encourager la France à poursuivre ses menées coloniales dans le double but de la détourner de l'Alsace-Lorraine et de la faire entrer en conflit avec l'autre grande puissance coloniale, la Grande-Bretagne.

Guillaume Il, au contraire, affiche le dessein de lancer l'Allemagne dans une Weltpolitik (politique mondiale), passant par l'expansion coloniale et maritime.

Bismarck s'y oppose car il craint, avec raison, que cette poli­ tique n'entraîne une confrontation avec la France et la Grande-Bretagne.

En mars 1890, Guillaume Il contraint Bismarck à démissionner.

Comme l'avait prédit Bismarck, les nouvelles ambitions coloniales de Berlin inquiètent Londres et Paris.

A tel point que les deux capitales règlent leurs contentieux coloniaux et opèrent un rapprochement concrétisé par l'Entente cordiale en 1904.

En 1907, la Russie les rejoint au sein de la Triple-Entente.

Incohérent, l'empereur alterne, à l'égard de l'Angleterre, les offres d'alliance et les tentatives d'intimidation.

Puissance maritime, la Grande-Bretagne ne peut tolérer qu'une puissance continentale puisse constituer une flotte de guerre égale à la sienne.

(En 1898, l'Allemagne s'est lancée dans un grand programme de construction navale.) Guillaume Il appuie sa diplomatie sur la Triplice, alliance qui unit depuis 1882l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie.

Mais l'Italie constitue un allié incertain car Rome émet des revendications territoriales sur les terres« irrédentes »d'Autriche-Hongrie.

En politique intérieure, l'Allemagne doit compter avec les velléités sépa­ ratistes de ses minorités nationales (Alsaciens-Lorrains et Polonais).

En 1905, l'empereur allemand déclenche la première crise marocaine avec la France en se posant en défenseur de la souveraineté marocaine.

La conférence d'Algésiras, en 1906, constitue pour lui un échec diploma­ tique cinglant.

En 1911, la seconde crise marocaine, à Agadir, manque de dégénérer en conflit armé.

Le renforcement de la marine et de l'armée allemandes, décidé par la loi militaire de 1913, inquiète encore davan-. »

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