Goldmann (Nahum)

« prend part aux discussions sur un plan de partage de la Palestine.

Il fait partie avec eux d'un groupe minoritaire qui emportera pourtant l'adhésion de l'Agence ju•ve au plan de partage de 1947.

4 A la fondation d'Israël, Nahum Goldmann refuse de faire partie du premier gouvernement pour se consacrer à la mobilisation de l'alde àu jeune étaL Président de la section américaine de l'Agence juive, puis du Comité exécutif de l'Agence, il pourra apporter aux immigrants et à Israël un soutien décisif.

Il imagine alors de réclamer à l'Allemagne des réparations (Wiedergutmachung) pour les spoliations dont ont souffert les Juifs pendant la période nazie.

Les négociations entreprises aboutiront en 1951.

L'État d'Israël· est considéré comme l'hériUer des familles juives éteintes et se voit attribuer plusieurs centaines de millions de marks en équipement et en espèces.

5 Citoyen Israélien et suisse, Nahum Goldmann désap­ prouve en 1974 " la paix par étapes " de Henry Kissinger.

Il préconise un rapprochement rapide et radical entre les Arabes et Israël, car il ne croit pas que la supériorité mili­ taire d'Israël puisse lui assurer la sécurité i long terme.

Il souhaite qu'Israël, un peu à l'image de la Suisse, devienne un état neutre, dont la neu.tralité serait garantie par le reste du monde.

Homme de conciliation, brillant diplomate, il est de la même mouvance politique que Moshé ShareH, et le gouvernement israélien ne lui a jamais été particulièrement reconnaissant d'avoir voulu rencontrer Nasser à plusieurs reprises, notamment en 1970.. »