Guaïta (Stanislas de)

« ailleurs pour s'être livré à des rites obscènes avec les sœurs d'une communauté religieuse.

Ils s'accusaient réciproquement de célébrer des cérémonies secrètes pour attirer sur leurs rivaux les forces maléfiques.

Des condam­ nations à " la mort par les fluides ,.

étaient dépêchées par la poste .

Huysmans parla de " Wagram dans le ciel • .

Effectivement, Boullan souffrit de troubles car­ diaques et Guaita mourut à l'âge de vingt-sept ans, tué, sinon par la magie, du moins par J'abus des stupéfiants.

4 L'œuvre occultiste de Stanislas de Guaïta, publiée de 1890 à 1896, comprend quatre ouvrages.

« Au Seuil du Mystère " est une introduction .

cc Le Temple de Satan " étudie la magie noire, qui met les forces occultes de la nature au service du mal.

« La Clef de la magie noire " poursuit cette recherche en analysant les moyens par les­ quels le Diable dispute la maitrise de ces forces à la Divinité.

Le quatrième texte est resté inachevé.

Sous le titre « Le Problème du Mal "• des extraits en ont paru dans la revue " Le Symbolisme •.

5 Les occultistes font grand cas de l'œuvre de Stanislas de Guaita, dont ils vantent la profondeur de pensée, mais bien qu'elle ait été en partie rééditée il y a une dizaine d'années, il n'est pas sOr qu'ils la lisent beaucoup.

Guaita, qui disposait d'une solide fortune personnelle, s'était constitué une abondante documentation occultiste et avait engagé comme secrétaire et bibliothécaire Oswald Wirth, dont les manuels ésotériques font autorité en frene-maçonnerie.

Wirth fut littéralement ébloui par Guaïta ; c'est un peu grâce à lui que le nom du maitre de la magie noire reste entouré d'un tel prestige .

Les héritiers de Guaïta ont détruit sa bibliothèque et ses manuscrits inédits.. »