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Harry St John Philby

Publié le 17/01/2022

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Au XXe siècle, Ibn Saoud visait tout simplement à une renaissance de la secte des Wahhabites. Il concevait certes que les Turcs profiteraient de la moindre occasion pour anéantir son autorité, qui menaçait leurs possessions arabes. C'est la raison pour laquelle il sollicita la protection de la Grande-Bretagne. Il porta un premier coup aux Turcs durant la première année de la guerre. En 1916, les Britanniques signaient un traité avec Ibn Saoud et, l'année suivante, on décidait d'envoyer une mission britannique à Riyad, la capitale d'Ibn Saoud. A l'époque, St John Philby faisait partie de l'état-major du plus haut officier politique du corps expéditionnaire britannique en Mésopotamie. Lorsque la mission quitta Bagdad en 1917, Philby en prit le commandement.

« Ci-dessous: Cette photographie d 'une oasis proche de la ville de Riyad caractérise bien le type de pa ysages que dut traverser Philby pour venir auprès de Ibn Saoud lors de sa mission de 1917 .

nouvel esprit de nationalisme arabe était né, en­ couragé par 'Abd al-' Azîz III Ibn Sa'ûd (Ibn Saoud), émir de la province méridionale du Nedjd.

Son plan était de réunir les tribus nomades d 'Arabie et de chasser les Turcs de la péninsule.

Dans ce dessein, il décida de faire renaître le fana­ tisme musulman en proclamant une guerre sainte.

Plus d'un siècle auparavant, une grande partie de l'Arabie avait été réunie quelque temps par le mouvement des Wahhabites.

Ce mouvement lut­ tait pour une réforme de l'islam et un retour à l'enseignement de Mahomet.

Au XXe siècle, Ibn Saoud visait tout simplement à une renaissance de la secte des Wahhabites.

Il concevait certes que les Turcs profiteraient de la moindre occasion pour anéantir son autorité, qui menaçait leurs posses­ sions arabes.

C'est la raison pour laquelle il solli­ cita la protection de la Grande-Bretagne .

Il porta un premier coup aux Turcs durant la première an­ née de la guerre .

En 1916, les Britanniques si­ gnaient un traité avec Ibn Saoud et, l'année sui­ vante, on décidait d'envoyer une mission britanni­ que à Riyad, la capitale d'Ibn Saoud.

A l'époque, St John Philby faisait partie de l'état-major du plus haut officier politique du corps expédition­ naire britannique en Mésopotamie .

Lorsque la mission quitta Bagdad en 1917, Philby en prit le commandement.

Philby avait employé ses deux années de service en Mésopotamie pour en apprendre le plus possible sur l'Arabie, connaître les us et coutumes des Ara­ bes et se perfectionner dans la langue .

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