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Jacques Derrida

Publié le 28/09/2013

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L'Écrlture et la différence (1967)
Pour Derrida, le sens n'est pas extérieur au discours. L'écriture ne brouille pas le sens, elle le diffère, dans un processus que Derrida nomme la différance (avec a). Le sens du texte déborde ce que son auteur croit vouloir dire. L'écriture sédimente en effet un ensemble de préjugés informulés, voire occultés par la métaphysique occidentale. La tâche de la déconstruction est de démonter le texte pour mettre à nu ces préjugés.
La grande idée de Derrida, c'est la «déconstruction«: analyser les textes philosophiques - et, au-delà, tout discours institutionnel - pour mettre à nu, sous la prétendue rationalité, les glissements idéologiques, les préjugés politiques et le refus des différences.

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« 1 1 1 1 Principales œuvres l La grande idée de Derrida , c'est la «déconstruction »: analyser les textes philosop hiques - et, au-delà, tout discours institutionnel - pour mettre à nu, sous la prétendue rationalité , les glissements idéologiques , les préjugés politiques et le refus des différences .

De la grammato­ logle (1967J Derrida s'efforce de dé­ construire la philosophie occidentale et de mettre en question les principes sur lesquels elle se fonde.

Il cri­ tique ce qu'il nomme le clo­ gocentrisme•, c'est-à-dire la tendance à privilégier le logos, le discours.

Au nom de cette préférence impli­ cite, la philosophie, depuis Platon, privilégie la parole sur 11 écriture, l'intelligible sur le sensible.

Ce logo­ centrisme est fondé sur un présupposé: la croyance que la vérité se dit dans la pa­ role et que l'écriture ne peut que brouiller le sens.

La lin­ guistique saussurienne ren­ force ce préjugé, en consi­ dérant que le signifiant (écritl n'est que le signe d' un si­ gnifié (sens) supérieur.

L'Écrlture et la différence (1967J Pour Derrida, le sens n'est pas extérieur au discours.

L'écriture ne brouille pas le sens, elle le diffère, dans un processus que Derrida nomme la différance (avec a).

Le sens du texte débor­ de ce que son auteur croit vouloir dire.

L'écriture sé­ dimente en effet un en­ semble de préjugés infor­ mulés, voire occultés par la métaphysique occiden­ tale.

La tâche de la dé­ construction est de dé­ monter le texte pour mettre à nu ces préjugés.

Derrida montre que le culte du logos, de la raison, doit être mis en rapport avec le pou­ voir masculin et avec un rejet d es différences (avec e).

Il dénonce ainsi le «ma­ chisme logocent r ique• et les hiérarchies implicites qu'il impose à la pensée depuis trois mille ans.

C'est pourquoi Derrida renonce volontairement à la rhéto­ rique traditionnelle pour un style idiomatique par­ fois difficile.

Glas (1974J Ce texte illustre, dans sa mise en page, le désir de subvertir les rhétoriques traditionnelles.

Il se pré­ sente sur deux colonnes: à gauche, une analye de la philosophie de Hegel, à qui Derrida reproche d'unifier le même et l'autre sous le pouvoir totalisant (et tota­ litaire) de la raison.

A droi­ te, une analyse de textes de Jean Genet, dans laquelle il remet en question la no­ tion de texte signifiant .

«Tout en démontrant qu'elle ne se laisse pas assujettir à la parole, on peut ouvrir et généraliser le concept de l'écriture, l'étendre juqu'à la voix et à toutes les traces de la différence, tous les rapports à l'autre.» Jacques Derrida, dans Entretiens avec «Le Monde» 1. »

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