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Jean Leclant : parcours d'un égyptologue

Publié le 14/11/2014

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Jean Leclant reconnaît volontiers sa position d'« apparatchik «. Titulaire de la chaire d'égyptologie du Collège de France de 1979 à 1990 et désormais désigné par le titre de « professeur «, il donne néanmoins quelques conseils aux jeunes recrues de l'égyptologie, qui, il le rappelle, ne nourrit pas toujours son homme : « Mes chers amis, c'est là un problème très difficile. Certains de mes confrères diront : "Vous arrivez à seize ans (pourquoi pas à dix d'ailleurs) à l'École pratique des Hautes Études. Vous vous installez, vous écoutez et prenez des notes, vous emmagasinez des connaissances." Très, très bien. Puis vous vous retrouvez à vingt-cinq ans et une question se pose : comment allez-vous faire bouillir la marmite ? La marmite égyptologique ne pèse pas lourd. Le CNRS ne propose même pas un poste par an, l'IFAO un à peu près tous les ans. A mon avis, à côté des enseignements de spécialité, il faut suivre un cursus universitaire normal. Il existe, à différents niveaux, des concours nationaux. Si vous êtes agrégé, vous avez droit à un traitement d'agrégé. « L'égyptologue souligne par ailleurs qu'il y a plusieurs manières - toutes valables - d'être égyptologue. Et de rappeler le souvenir ému de Gaston Maspero, qui n'hésita pas à renoncer à toute position pour affirmer sa liberté de penser dans l'affaire Sainte-Beuve à l'ENS les pensionnaires exprimèrent leur soutien au sénateur dans la presse, ce qui entraîna leur renvoi, puis leur réintégration sous rétractation, que refusa Maspero. Ce qui ne l'empêcha pas, après un engagement en Uruguay, d'être le professeur particulier de l'impératrice Eugénie.

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