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Jean-Léon Gérome, peintre orientaliste français

Publié le 09/01/2015

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s'initier aux motifs de l'Anti-quité, qui vont constituer une part essentielle de son oeuvre. A l'automne 1844, Jean-Léon est de retour à Paris et entre dans l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre (1806-1874), dessinateur et professeur qui aura pour élèves Monet, Re-noir, Bazille, Sisley, Whistler. A l'époque où se développe l'école réaliste, les tableaux extrêmement classiques de Gleyre paraissent vieillots avec leurs sujets issus de l'Antiquité et de la mythologie. Ses élèves sont qualifiés de « pompéistes » ou de « néogrecs », et Géro-me en est le chef de file. Lors¬que Paul Delaroche rentre en fin de Rome, Gérome quitte l'atelier de Gleyre pour deve¬nir l'assistant de son premier maître, qui l'encourage à pré¬senter ses oeuvres au Salon. Le succès est quasi immédiat : Le Combat de coqs, présenté en 1847, est remarqué par Théo¬phile Gautier, qui lui consacre un article élogieux. L'auteur du Roman de la momie reste¬ra toujours attentif à la carriè¬re du peintre. Bientôt celui-ci reçoit la commande d'un por¬trait de la reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe, et se voit accorder un atelier dans l'enceinte même du Louvre. C'est le début d'une carrière officielle qui va se prolonger longtemps en dépit des chan-gements de régimes politi ques sous la République, le Second Empire et la Ill` Répu-blique. Turquie et Égypte Oi le style de Gérome reste des plus classiques, ses ta-bleaux brillent par l'origina-lité des sujets traités. En 1855, un voyage en Turquie consti¬tue une révélation : l'Orient devient la source première de son inspiration. Les toiles qu'il en tire à son retour sont expo¬sés au Salon de 1857, et Gau¬tier se fait dithyrambique. C'est à cette époque que dé

« s'initier aux motifs de !'Anti­ quité, qui vont constituer une part essentielle de son œuvre.

A l'automne 1844, Jean-Léon est de retour à Paris et entre dans l'atelier du peintre suisse Char l es Gleyre (1806-1874), dessinateur et professeur qui aura pour élèves Monet, Re­ noir, Bazille, Sisley, Whistler.

A l'époque où se développe l'éco le réaliste, les tab leaux extrêmement classiques de Gleyre paraissent vieillots avec leurs sujets issus de ! 'A ntiquité et de la mythologie.

Ses élèves sont qualifiés de« pompéistes » ou de « néogrecs », et Géro ­ me en est le chef de file.

Lors ­ que Paul Delaroche rentre en- fin de Rome, Gérome quitte l'at elier d e Gleyre pour deve­ nir l'assistant de son premier maître, qui l'encourage à pré­ senter ses œuvres au Salon.

Le succès est quasi immédiat : Le Combat de coqs, présenté en 1847, est remarqué par Théo ­ phile Gautier, qui lui consacre un article élogieux.

L'auteur du Roman de la momie reste­ ra toujours attentif à la carriè­ re du peintre.

Bientôt ce lui-ci reçoit la commande d'un por­ trait de la reine Marie-Am élie, épouse de Louis-Philippe , et se voit accorder un atelier dans l'encei nte même du Louvre.

C'est le début d'une carrière officielle qui va se pro longer longtemps en dépit des chan­ gements de régimes politi ­ ques sous la Il° Répub lique, le Second Empire et la Ill° Répu­ blique.

Turquie et Égypte S i le style de Géro me reste des plus classiques, ses ta­ bleaux bril lent par l'origina ­ lité des sujets traités.

En 1855, un voyage en Turquie consti­ tue une révélation : l'Orien t devient la source première de son inspirat ion.

Les toiles qu'i l en tire à son retour sont expo­ sés au Salon de 1857, et Gau ­ tie r se fait dithyrambique.

C'est à cette époque que dé-. »

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