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Jean—Philippe Lauer

Publié le 09/01/2015

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UN INCROYABLE PRESSENTIMENT... Architecte de formation comme Imhotep, le bâ tisseur de la pyramide à degrés, Jean-Philippe Lauer pressent immédia tement lorsqu'il dé couvre Saqqarah que sa vie va en être boulever sée pour toujours. Il ra conte : « Face à cet in croyable monument, j'ai ressenti une attirance ir résistible, une soudaine fascination et une curio sité sans mesure. Je ne peux aujourd'hui en parler sans être à nou veau submergé par la puissante émotion qui me bouleversa. C'était tellement violent que j'ai pressenti, incons ciemment sans doute, que ce 2 décembre 1926 allait définitivement changer le cours de mon existence. J'étais trop croyant pour imaginer que le seul hasard avait guidé mes pas au milieu de ces ruines millé naires. En à peine quelques heures, j'avais l'impression d'avoir bas culé dans un autre mon de. Une autre vie. » Ayant débarqué en Égypte à la fin du mois de novembre 1926, Jean-Philippe Lauer ar¬rive enfin à Saqqarah le 2 décembre. Le voilà à pied d'oeuvre pour assister l'archéologue Cecil M. Firth dans l'ex¬humation des ruines qui entourent la plus ancienne pyramide d'ɬgypte. A peine est-il installé qu'une premiè¬re découverte l'attend.

« quarante-huit autres colon­ nes .

Les restes d'une statue en pierre dont seuls les pieds ont subsisté ont également été découverts.

Une inscrip­ tion en hiéroglyphes gravée dans la pierre est encore li­ sible: on y distingue les noms d'Horus, de Neter-Khet, du roi des deux Égypte le pha­ raon Djoser, mais surtout ce­ lui d'lmhotep, «le construc­ teur, le scu lpteur, le fabri­ cant de vases de pierre ».

Dans les sables du désert, des débris d'éléments en pierre ayant servi à l'érec­ tion de ces monuments sont enfouis, brisés en centaines de milliers de morceaux.

Une découverte fabuleuse L orsqu 'il arrive enfin à Saqqarah, Jean- Philippe Lauer est emmené chez le Suisse Gustave Jéquier.

Som­ mité de l'archéologie, ce der ­ nier conduit une fouille près de la tombe du fils de Myké­ rinos , le pharaon Chepses­ kaf .

En attendant que la maison que Cecil M.

Firth lui a fait construire en surp l omb d'une falaise, à quelques centaines de mètres seule­ ment de la pyramide de Djo ­ ser, soit terminée et que le jeune homme puisse com­ mencer à travailler, Jéquier l'héberge pendant un mois.

Il le cha rge de se faire la main en effectuant des relevés de mastabas, que le « maître » corrige avec application.

En janvier 1927, la maison est enfin prête.

C'est une habi­ tation sommaire, sans eau, ni électricité.

Mais qu'importe, pour la première fois de sa vie, Lauer est chez lui ! Et son nouveau travail l'attend ...

Dans les jours qui suivent son installation, le jeune archi­ tecte accompagne Firth près du mur d'enceinte sud de la pyramide de Djoser que les ouvriers sont en train de dé ­ blayer.

Quelle surprise lors­ qu'ils découvrent dans les sa­ bles un mur de près de 1 OO m de long ! A grand renfort de. »

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