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Jean-Philippe Lauer

Publié le 09/01/2015

Extrait du document

Les fouilles entreprises à Saqqarah sont importantes. Parfois, ce sont plus de deux cents fellahs qui travaillent sur un même chantier, scrupuleusement surveillés par des gardiens armés, les ghafirs, recrutés pour la plupart dans les villages voisins de Saqqarah et d'Abousir. Les ouvriers les plus spécialisés sont les kouftis, qui doivent leur nom à Kouft, bourgade de Haute-Égypte dont ils sont originaires. Ces ouvriers ont été formés au début du siècle par l'archéologue Flinders Petrie et se sont transmis leur savoir de père en fils. Ce sont souvent eux qui assurent les tâches d'encadrement et de surveillance, veillant notamment à ce qu'aucun vol ne se produise sur le chantier. Enfin, au-dessus des kouftis, les raïs sont les véritables responsables des fouilles, prenant leurs ordres directement auprès de Firth, puis de Lauer, qui explique : « A cette époque, un chantier archéologique pouvait employer facilement de cent cinquante à deux cents ouvriers, parmi lesquels se trouvaient de nombreux enfants. ils chantaient presque tout le temps en travaillant et se déchaînaient dés qu'ils voyaient des visiteurs, particulièrement lorsqu'il s'agissait de visiteurs de marque. »

« L'ORGANISATION DU CHANTIER Les fouilles entreprise s à Saqqarah sont impo rtantes.

Parfois, ce sont plus de deux cents fellahs qui trav aillent sur un même chantier, scrupuleu s ement surveillés par des gardiens armés, les ghafirs, recrutés pour la plupart dans les villages voisins de Saqqarah et d'Abousir.

Les ouvriers les plus spécialisés sont les kouft is , qui doivent leur nom à Kouft , bourgade de Haute-Égypte dont ils sont originaires .

Ces ouvriers ont été formés au début du siècle par /'archéologue Flinders Petrie et se sont transmis leur savoir de père en fils.

Ce sont souvent eux qui assurent les tâches d ' encadrement et de surveillance , veillant notamment à ce qu 'aucun vol ne se produise sur le chantier.

Enfin, au -dessus des kouftis , les raïs sont les véritables respon s ables des fouilles , prenant leurs ordres directement auprès de Firth , puis de Lauer, qui explique : « A cette époque, un chantier archéologique pouvait employer facilement de cent cinquante à deux cents ouvriers, parmi lesquels se trouvaient de nombreux enfants .

Ils chantaient presque tout le temps en travaillant et se déchaînaient dès qu 'ils voyaient des visiteurs , particulièrement lorsqu'il s'agissait de visiteur s de marque.

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