Joseph Priestley

« put distinguer des gaz solubles dans l'eau, comme J'ammoniaque, le gaz chlorhydrique, l'anhy­ drique sulfureux et Je gaz carbonique qu'il étudia tout particulièrement.

En août 1774, Priestley fit sa plus célèbre décou­ verte .

Il isola un gaz, que nous appelons aujour­ d'hui oxygène .

Comme il utilisait beaucoup d'oxyde rouge de mercure pour son travail, il se proposa d'en étudier êgalement les caractéristi­ ques.

Il chauffa cette matière et découvrit qu'il obtenait à nouveau du mercure , ainsi qu'un autre A gauche : Priestle y avec Tom Paine, l'auteur des Right of Man (les Droits de l'homme) .

Le radi­ calisme de Priestley ne le rendait pas populaire, comme le montre le titre de cette caricature (instiga­ tion, démolition et spoliation; ou les faux amis du peuple en confé­ rence) .

Ci-dessous : Une gravure du labo ­ ratoire de Priestley, représentant les appareils qui servaient à ses expériences sur les gaz.

Priestley conçut le tube pneumatique, le tube à mercure et les bouteilles à gaz en remplacement des vessies animales pour la captation des gaz.

gaz qui présentait des caractéristiques surprenan­ tes.

La conception de la combustion à son époque était qu'une partie de la matière enflammée dispa­ raissait dans l'air.

Cette partie était appelée 'phlo­ gistique .

Priestley appela son gaz de l'air déphlo­ gistiqué', parce qu'il semblait aspirer le phlogisti­ que d'une matière.

En d'autres termes: les matiè­ res brûlent très vite et très fort dans les gaz.

Priestley maintint sa théorie sur le phlogistique jusqu'à sa mort.

Il en examina les caractéristiques avec beaucoup de précision et découvrit qu'il avait un effet stimulant lorsqu'on le respirait, ce qui lui permit de le lier au phénomène de la rc::spi­ ration.

Les découvertes scientifiques de Priestley le rendi­ rent célèbre , mais ses conceptions libérales en politique et radicales en religion ne le rendirent pas particulièrement populaire dans l'Angleterre conservatrice de l'époque, d'autant moins qu'il manifesta sa sympathie pour les révolutions française et américaine, où tous les milieux sym­ pathisants le rece vaient à bras ouverts.

L'Univer­ sité de Pennsylvanie lui offrit une chaire, mais il refusa toute fonction officielle.

Il écrivit quelques ouvrages sur la religion et mourut à Northumber­ land (Pennsylvanie), le 6 février 1804.. »