Lawrence d'Arabie

« Zélateur de la cause arabe et précurseur du processus de paix L e 4 juin 1918 s'était dé­ roulée à Aqaba une ren­ contre historique - qu'avait ratée Lawrence - entre Fay ça l et Chaïm Weizmann , prési­ dent de la Fédération sioniste internationale.

Grâce à Lawrence, Fayçal par­ ticipe à la conférence de Paris en qualité de représe n tant du royaume souverain du Hedjaz.

En décembre, il orga­ ni se à L ondres une nouvel le rencontre Fayçal -Wei zman n, qui débouche sur un accord l e 3 janvier 1919.

A la confé­ rence de la Paix, qui débute l e 18 janvier, Lawrence, mem­ bre d'une délégation du Fo­ reign Office, sert de conseiller technique et d'interprète à F ayçal.

Ce dernier s'e ntretient avec le président Wilson à propos d'autodétermination et, le 6 février, défend la ca u ­ se de l'éma ncipati on arabe.

L'entrevue qu'ils obtiennent le 13 avril avec le Premier mi­ nistre français Georges Cle­ menceau concernant le rôle de la France en Syrie n'empê­ c h e pas l'accord Clemenceau ­ Lloyd George d'être signé six mois plus tard ni les troupes françaises de chasser Fa yçal du trône en juillet 1920.

Conseiller de Churchill pour les affaires arabes E n 1921, Winston Churchill propose à Lawrence de faire partie de l'équipe du Co ­ lonial Off ice dont il a pris la charge.

Entré en fonction le 18 février, il demande un sa­ laire dérisoire qu'il reversera à partir de 1922 à la « caisse publique ».

Pour l'heure, sa mission consiste à faire accep­ ter à Abd Allah, à Amman, et à son père Hus sei n, à Djed­ dah, la ratification du traité de Versailles.

Du 12 au 22 mars, il assiste à la conférence. »