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Lawrence, écrivain et personnage romanesque

Publié le 13/10/2013

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Épopée parallèle à celle qu'il a vécue dans le dé-sert, la parution des « Sept Piliers de la sa¬gesse « connaît en 1922 un premier avatar qui sert de galop d'essai à l'édition par souscrip¬tion de 1926. Ayant re¬noncé pour son livre à un tirage commercial, Lawrence consent fina¬lement à en écrire une version abrégée pour le grand public, « Revoit in the Desert «, publiée après 1927.

« reprendre du service au Colo­ nial Office, il entreprendra la troisième version des Sept Pi­ liers.

Mais c'est dans la man­ sarde londonienne de Barton Street que lui prêtait son ami architecte Herbert Baker qu'il va réécrire son manuscrit lors­ qu'on le lui aura «volé », se­ lon ses propres dires.

A partir de 1923, il loue un chalet à Clouds Hill dans le Dorset, non loin du camp de Boving­ ton où, après un court passa­ ge à la RAF, il a réintégré comme simple soldat le corps des blindés de l'armée de ter­ re.

Non loin également de la demeure de Thomas Hardy, où il prend le thé le troisième dima,nche de chaque mois.

En outre, avec trois amis, Law­ rence veut édifier une impri- merie d'art sur un terrain qu'il achète à Pole Hil pen­ dant l'été 1919.

Mais le devis de fabrication des Sept Piliers dépassant largement le mon­ tant des souscriptions, il don­ ne le terrain en gage à sa banque en 1924, et le déficit est encore aggravé en 1926 par la reproduction des.

por­ traits en couleurs.

Les excentricités de Lawrence G ertrude Bell souligne le fait qu'à la conférence de Paris Lawrence, arborant une coiffure arabe avec son uni­ forme britannique, ne man­ quait pas d'apparaître com­ me le « personnage le plus pittoresque ».

Mais ce qui dé­ note la plus grande incon­ gruité dans le caractère du personnage est son rapport à l'argent .

C'est ainsi qu'il de­ mande à Churchill un salaire ridiculement bas (mille livres par an, somme que le Premier ministre portera à mille six cents livres), qu'il refuse de dépenser par dégoût de la politique menée menée par la Grande-Bretagne.

Quand il a possibilité de vivre de sa plume, il refuse également tout salaire, arguant qu'il prend du plaisir à écrire.

C'est notamment le cas quand il envoie de son propre chef des articles, d'abord anonymes, aux journaux anglais pour dénoncer les promesses non tenues du gouvernement.

En mai 1920, il répond au rédac­ teur en chef du Dai/y Express, qui a publié deux de ses ar­ ticles : « [Vous avez] accompli quelque chose que je souhai­ tais vivement, et à ce titre je me sens encore profondé-. »

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