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Le roi Knud

Publié le 17/03/2012

Extrait du document

vers 995-1035

Le roi Knud fut selon un contemporain "très chanceux dans ses conquêtes". Son père était le grand Svend Tveskaegg, roi du Danemark. Lorsqu 'il mourut, le royaume passa au frère ainé de Knud, Harald. La grande chance de Knud fut de réaliser les prétentions de son père au trône d'Angleterre. De plus, au moment de sa mort, il était souverain d'Angleterre, du Danemark et de la Norvège et l'allié des papes et des empereurs....

« sagea une alliance entre les Anglais et les Da­ nois en Angleterre, et appuya la reconstruc­ tion de couvents, qui avaient été ravagés lors d'anciennes incursions danoises.

Bury St.

Edmund en est un exemple célèbre, dédié à un roi anglais, fort estimé par les Danois convertis.

Knud était également partisan du culte du saint anglais Dunstan.

Dans deux lettres célèbres à ses sujets an­ glais, il promit d'obéir aux lois divines et d'expier les péchés de sa jeunesse.

En outre, il condamna le paganisme.

Peut-être ses lettres furent-elles inspirées par sa maîtresse anglaise Aelfgyfu de Northamp­ ton, qui lui donna deux fils, et qu'il continua à traiter comme une épouse, même après son mariage avec Emma, la veuve du roi Ethelred Il.

Emma admit que les fils de Knud, Al- A gauché: Page entière du Liber ­ Vitae, le registre et l'histoire des martyrs de l'abbaye.

de Newmister et Hyde.

Le roi Knud et la reine Agilulf y sont représentés, alors qu'ils placent une croix sur l'autel de l'abbaye .

Le registre, écrit à la fois en latin et en anglo-saxon, fut achevé vers 1200.

A droite: Une pièce de monnaie frappée durant le règne de Knud représentant son profil gauche .

A droite : Cette illustration du X/Xe siècle représente le tableau le plus célèbre de la vie de Knud.

Selon la tradition, Knud était tel­ lement orgueilleux qu'on préten­ dait qu' il se flattait de pouvoir maîtriser les vagues .

Mais Knud prouva le contraire , au cours d'u­ ne marée montante, en montrant à ses courtisans flatteurs, qu'il n'était qu'un homme mortel et ne possédait aucune puis.sance divi­ ne.

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__ fred et Edouard, auraient la priorité sur les héritiers d'Ethelred qui vivaient en exil à la Cour de leur oncle, le duc Richard de Nor­ mandie, avec qui Knud était en bons termes.

Grâce à ses liens d'amitié avec l'empereur Conrad II du Saint Empire romain germani­ que, il reçut de nombreuses faveurs.

Ainsi, il était présent à Rome, lorsque Conrad II fut couronné empereur, en 1027.

Knud obtint alors des privilèges importants pour les pèle­ rins danois et anglais, qui voulaient voyager à travers le territoire de l'empire.

Plus tard, il persuada Conrad II de rendre le Schleswig au Danemark.

Il obtint également des privilèges du pape pour 1 'Eglise d'Angleterre.

Après sa mort, son royaume se morcela.

Il laissa la Norvège à son fils Sven, l'Angleterre à Harald et le Danemark à Knud III, dit Knud le Hardi, qui devint roi d'Angleterre à la mort de son frère Harald, mais ne sut pas conserver le royaume.

Sa mort marqua la fin de la dynastie danoise en Angleterre.

La con­ quête danoise de l'Angleterre par Knud a eu des conséquences plus importantes que la conquête par les Normands.

Il fut un des plus grands législateurs anglais et put réunir l'Angleterre anglaise et le "Danelaw" (la partie de l'actuelle Angleterre, qui a été occu­ pée au IXe siècle par les Normands).. »

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