Levinson (Charles)

« gains réels e-t permet une estimation correcte de la capa­ cité d'autofinancement de l'entreprise.

Pour disposer de gros moyens d'autofinancement, les chefs d'entreprise vont élargir leur marge bénéficiaire et accélérer ainsi la hausse des prix.

Ainsi, une proposition de base de la science économique se trouve renversée : « Le capital n'est plus désormais un facteur de production ; c'est la production qui est un facteur de capital.

» Rejetant pour les salariés les formules d'Intéressement aux bénéfices, Charles Levinson propose leur participation à la croissance de l'actif .

Pour que cette participation soit réelle, il est nécessaire selon lui de rendre plus difficile la concen­ tration du capital, plus facile l'épargne ouvrière, pfus démocratique la vie industrielle .

5 A côté de ses dispositions concernant le long terme , Levinson mène, avec son équipe d'experts, un combat permanent contre les firmes internationales en provoquant des grèves lorsque les négociations sont insuffisantes .

A la fois économiste opérationnel et praticien syndical, Levinson tente de donner une forte consistance à la notion de " pouvoir compensateur" dont John K.

Galbraith souhaitait le développement face aux géants industriels internationaux.

6 Dans son dernier ouvrage, «Vodka-Cola» (1977), Char­ les Levinson dévoile au grand public la complicité écono­ mique et commerciale qui lie, au-delà des polémiques idéologiques, les sociétés multinationales aux grands managers des pays de l'Est.. »