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Louis XIV, roi de France

Publié le 17/01/2022

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Des centaines de nobles y demeuraient, séduits par la vie facile et plaisante que la Cour leur offrait. Louis XIV, qui préférait que ces nobles n'eussent aucune fonction, ne les mêlait pas à la politique. Et, comme les nobles ne payaient pas d!impôts, ils ne s'intéressaient pas à la façon dont Louis XIV utilisait les fonds de l'Etat. Les contribuables devaient supporter de lourds impôts. Cette mesure devait avoir plus tard des conséquences désastreuses. Dès le début de son règne, Louis XIV institua une forte armée. Avec l'aide de son ministre de la Guerre, Louvois, elle devint une véritable machine de guerre sous l'autorité directe du roi. L'armée comptait 400.000 hommes et, à partir de 1667, .le monarque fut continuellement en guerre.

« une révolte qu'on appela la Fronde.

Cette pé­ riode troublée dura cinq ans.

Ce fut une ex­ périence affreuse pour le jeune roi, qui perdit toute confiance en la noblesse.

Après la dé­ faite des Frondeurs, Mazarin commença à instruire son jeune souverain dans l'art de gouverner.

Louis XIV fut bien servi par son ministre des Finances, Jean-Baptiste Col­ bert.

Lorsqu'il eut rétabli la situation finan­ cière en France, Colbert s'ingénia à rendre le pays indépendant des produits étrangers.

Il créa une économie d'Etat et fit venir de la main-d'oeuvre étrangère.

Des taxes d'impor­ tation élevées furent imposées sur les pro­ duits que la France pouvait créer elle-même.

L'or affluait.

Versailles était le siège de la monarchie et du gouvernement.

Ci-dessus : Une des chambres somptueuses du palais de Versail­ les.

Le pala is, toujours visible dans sa splendeur actuelle et an­ cienne, continue à faire l'émer­ veillement de nombreux visiteurs français et étrangers , et porte loin le renom du siècle de Louis XIV.

A gauche: Peinture représentant la bataille de Vitry, lors de la ré­ volte de la Fronde .

Des centaines de nobles y demeuraient, sé­ duits par la vie facile et plaisante que la Cour leur offrait.

Louis XIV, qui préférait que ces nobles n'eussent aucune fonction, ne les mê­ lait pas à la politique.

Et, comme les nobles ne payaient pas d!impôts, ils ne s'intéres­ saient pas à la façon dont Louis XIV utilisait les fonds de l'Etat.

Les contribuables de­ vaient supporter de lourds impôts .

Cette me­ sure devait avoir plus tard des conséquences désastreuses.

Dès le début de son règne, Louis XIV institua une forte armée.

Avec l'aide de son ministre de la Guerre, Louvois, elle devint une véritable machine de guerre sous l'autorité directe du roi.

L'armée comp­ tait 400.000 hommes et, à partir de 1667, .le monarque fut continuellement en guerre.

En 1685, Louis commit une grave erreu f'en révoquant l'édit de Nantes, obligeant les pro­ testants à rallier l'Eglise catholique romaine ou à s'expatrier.

Le résultat fut un exode de protestants, habiles négociants et rompus aux affaires.

La grande affaire politique à la fin du XVIIe siècle fut la Succession d'Espagne.

Le trône était momentanément aux mains du gendre de Charles Il, qui était mourant et n'avait pas d'enfants.

Charles II était lui-même le gendre de Louis XIV, qui signa un accord avec son vieil ennemi, Guil­ laume Ill, roi d'Angleterre et avec la Hollan­ de.

Après la mort de Charles Il, on sut qu'il avait laissé son royaume ainsi que les riches territoires d'outre-mer au second des petits­ fils de Louis XIV, le duc d'Anjou.

Louis XIV hésita à accepter cet héritage, mais il s'y résolut pour ne pas être encerclé par la mai­ son d'Autriche.

La guerre de Succession d'Espagne, avivée par l'acceptation de l'héritage par Louis XIV, dura douze ans.

Presque tous les pays de l'Europe occidentale y furent engagés.

Avec une armée affaiblie et un seul allié, la Bavière, Louis XIV résista .

Il refusa les con­ ditions de reddition que les autres pays lui imposèrent.

La guerre se termina en 1713 par les traités d'Utrecht.

Philippe V, le petit-fils de Louis XIV, ga,da les colonies espagnoles, mais les possessions européennes de l'Espa­ gne furent partagées entre les alliés.

La Fran­ ce demeura intacte, mais épuisée par la guer­ re.

Louis XIV était devenu un vieillard fatigué, attristé par des deuils nombreux au sein de sa famille, parmi lesquels presque tous ses héri­ tiers mâles.

Le roi et sa seconde épouse, ma­ dame de Maintenon, qu'il avait épousée en secret en 1683, vivaient tranquillement en de­ hors des festivités fastueuses d'autrefois.

Du­ rant l'été de 1715, la santé de Louis déclina.

La gangrène envahit sa jambe.

Pendant trois semaines; il supporta dignement une douleur atroce.

Avant de mourir, il dit à son petit­ fils: "Ne m'imitez pas dans toutes les guer­ res.

Tâchez de maintenir toujours la paix avec vos voisins, de soulager votre peuple au­ tant que vous pourrez.''. »

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