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MARAT Jean-Paul : sa vie et son oeuvre

Publié le 25/11/2018

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MARAT Jean-Paul (1743-1793). Né en Suisse d’un père sarde et d’une mère genevoise, il s’établit en Angleterre, en 1765, pour y exercer la médecine. Il publie un Essay on Man (1772) et The Chains of Slavery (1774). Revenu en France en 1775, il est nommé médecin des Gardes du corps du comte d’Artois et se livre à des recherches scientifiques sur la nature de la lumière et l’utilisation de l’électricité à des fins thérapeutiques. L’Académie des sciences refuse de s’intéresser à ces travaux, et Marat en gardera un ressentiment durable (en 1791, il publiera contre les académiciens un pamphlet, les Charlatans modernes). Son Plan de législation criminelle (1780), qui propose une réforme radicale de la société, fait scandale. Au début de 1789, il fait paraître deux opuscules, Offrande à la Patrie et Supplément à T Offrande à la Patrie, où l’hostilité aux ordres privilégiés s’exprime en même temps que l’attachement à Louis XVI.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Jean-Paul Marat dit Marat 1743-1793 “ Ce n'était pas un démocrate, il aimait les gens du commun comme on aime un enfant égaré.

” Né dans le canton de Neuchâtel, en Suisse, et d'origine sarde, Marat étudie la médecine en France et en Grande-Bretagne où il devient franc-maçon, puis, revenu en France, il travaille comme médecin des gardes du corps du comte d'Artois.

Il se lance avec fougue dans la Révolution et fonde L'Ami du Peuple , journal dans lequel il professe les principes de la démagogie la plus furieuse.

La férocité de son langage, son extrême sévérité contre l'Assemblée et contre ce qu'il estimait être des trahisons à l'égard du peuple lui valent quelques semaines de prison.

Inscrit aux Cordeliers, il prône la dictature, attaquant La Fayette, puis le roi, après la faite de Varennes : la véhémence de ses attaques l'oblige à se réfugier en Angleterre (1791-mai 1792).

Pourtant, si sa violence effraye, sa compassion pour les malheurs du peuple lui attire une immense popularité : il jouera un rôle décisif au 10 août. Élu à la Convention, ses interventions inquiètent même la Montagne : c'est pourtant lui qui, demandant le vote par appel nominal, obtiendra la condamnation de Louis XVI.

Son Ami du Peuple devient le Journal de la République française .

Les Girondins le font arrêter, mais le Tribunal révolutionnaire l'acquitte en 1793 : dès lors, il s'acharne contre ses adversaires, qui tombent sous ses coups.

Grande admiratrice des Girondins, une jeune Normande, Charlotte Corday, l'assassine.

Devenu après sa mort l'objet d'un véritable culte, Marat demeure l'une des plus importantes figures de la Révolution française.

Si on doit en croire Michelet, sa disparition se produisit au moment où “ il arrivait fatalement à son âge d'indulgence et de modération, et où, par son intelligence et son autorité, il eut pu inaugurer une nouvelle phase, moins sanglante, de la révolution.

”. »

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