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Maupassant: résumé des oeuvres

Publié le 31/12/2019

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Mont-Oriol, 1887

L’histoire est découpée en deux parties, couvrant chacune un été. Elle se déroule dans une petite ville d’eau située au fond d’un « superbe vallon auvergnat », Enval (nom inventé par Maupassant). Le romancier entrelace deux intrigues principales : une liaison amoureuse et la fondation d’une station thermale. L’argent, moteur de toutes sortes d’intrigues et de la psychologie de la plupart des personnages, sert de fil conducteur au roman.

Christiane, belle parisienne de 21 ans, fille du marquis de Ravenel et épouse du riche banquier juif William Andermatt, vient d’arriver à Enval pour soigner des maux divers et une stérilité durable. Elle est bientôt rejointe par son frère Gontran qui est accompagné d’un de ses amis avec lequel il voyage, Paul Brétigny.

Une vie, 1883

Une vie est le premier roman de Maupassant et le seul que l’on puisse réellement rattacher au mouvement naturaliste. L’oeuvre, courte, est divisée en 14 chapitres qui ponctuent environ trente ans de la vie de l’héroïne, non pas une « belle » vie, mais une vie banale, monotone, qu’aucun adjectif ne saurait qualifier.

Jeanne, son père le baron Le Perthuis des Vauds, sa mère et leur servante Rosalie, sa sœur de lait, quittent Rouen pour aller passer l’été dans la propriété des Peuples, « vieux château de famille planté sur la falaise auprès d’Yport ».

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« non pas une « belle » vie, mais une vie banale, mono­ tone, qu'aucun adjectif ne saurait qualifier.

Jeanne, son père le baron Le Perthuis des Vauds, sa mère et leur servante Rosalie, sa sœur de lait, quittent Rouen pour aller passer l'été dans la propriété des Peuples, « vieux château de famille planté sur la falaise auprès d'Yport ».

La jeune fille, qui vient de quitter le couvent du Sacré-Cœur, est âgée de 17 ans.

Nous sommes le 2 mai 1819.

Sévèrement cloitrée jusque-là, « ignorée et ignorante des choses humaines », « radieuse, pleine de sèves et d'àppétits de bonheur, prête à toutes les joies », elle rêve d'amours idéales.

Elle découvre le manoir que son père lui donne, sa chambre ornée de tapisseries racontant les malheurs de Pyrame et Thysbé, sorte d'annonce de ce que sera sa vie, et surtout le vaste paysage, le parc et, au loin, la mer.

C'est pour elle « le commencement de sa vie », «le lever de ses espérances ».

Débute pour Jeanne une vie heureuse de découvertes, de promenades, de bai­ gnades, tandis que son père, disciple enthousiaste de Rousseau, lui aussi amoureux de la nature, va en mer pêcher avec les màrins d'Yport et que sa mère, très grosse, se contente d'arpenter, au bras de Rosalie, une allée du parc, toujours la même.

Un jour, l'abbé Picot présente à la famille un de leurs voisins, le vicomte Julien de Lamare, beau garçon élé­ gant et au charme langoureux.

Orphelin, il a dû vendre le château familial et ne dispose que de faibles revenus.

Il séduit immédiatement Jeanne qui éprouve ses premiers émois amoureux.

Quant à la baronne, elle est charmée par le jeune homme, aussi féru de généalogie qu'elle.

Le mariage est décidé pour le 15 août.

«La radieuse saison des fiançailles commença», très brève.

Jeanne se retrouve mariée avec un quasi-inconnu.

Sa désillusion. »

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