Meany (George)

« tant contribué à mettre sur pied .

C'est ainsi qu'il qualifie de «honteuse" la gestion économique de Jimmy Carter.

Dans le cadre de la campagne qu'il mène contre la loi Taft-Hartley , il s'attaque à des pratiques anachroniques dans les relations du travail aux États-Unis .

Il dénonce la lenteur de l'Office national.

des relations du travail chargé de trancher en cas de conflit , son indùlgence à l'égard du patronat dont les pratiques sont souvent illégales , son pointillisme envers les irrégularités du côté syndical.

Il revendique l'instauration de procédures plus rapides (les conflits durent souvent des années et vont parfois jusqu'à la Cour Suprême) et plus sévères pour le patronat , ains i qu 'une législation du travail qui garantisse aux syndica ts une plus grande liberté de manœuvre .

5 George Meany a marqué la politique extérieure de I'AFL-CIO d'un anti-communisme virulent.

Il a été parm i les défenseurs les plus enflammés de la politique amé ri­ ca ine au V ietnam.

Il accorde Jne aide financière à de ·nombreux syndicats " libres " dans le monde .

En 1969, il retire son soutien à la Confédération Internationale des Syndicats libres qu'il juge trop peu vigilante et, en 1973 , il condamne la création de la Confédération européenne des Syndicats en prétendant qu 'elle " pave la route aux synd i­ cats communistes et soviétiques"· Il défend en 1975 la grève des dockers américains qui refusent d'embarquer du blé à destination de l'URSS et s'exprime en faveur du retrait des ~tats-Unls de l' OIT.

6 Placé à la tête de la hiérarchie qu'ont instaurée les syn­ dicats américains , George Meany est pil~s un homme d'ap­ pareil et d'apparat qu'un véritable négociateur syndica l.

Ainsi qu' il le dit lui-même : " Je n'ai jamais fait la grève, je n' ai jamais dirigé une grève, jamais donné le mot d'ordre de grève .

". »