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MERE TERESA et LES MISSIONNAIRES DE LA CHARITE

Publié le 18/08/2012

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Son œuvre auprès des plus démunis commence par l'éducation des enfants des rues abandonnés, des sans abris et l'ouverture en 1952 du mouroir de Kalighat appelé Nirmal Hriday : « la maison au cœur pur « pour accompagner jusqu’à leur mort les grands malades et les plus démunis de Calcutta.  Plusieurs centres s’ouvrent en Inde. Puis en 1965, un 1er centre est créé hors de l’Inde au Venezuela.  Durant des années, elle ouvre des mouroirs, des dispensaires et des orphelinats d'abord pour aider les plus pauvres à mourir dignement car entourés et accompagnés, puis, lorsque les moyens financiers le permettent, les aider à vivre et à s'instruire.  Elle multiplie les voyages pour visiter les centres qui s’ouvrent dans de nombreux pays mais son cœur se fatigue.  En 1990, elle veut démissionner de la charge de mère supérieure de son ordre, mais les sœurs la supplient de rester. Alors, à plus de 80 ans, Mère Térésa accepte courageusement de continuer son oeuvre : « Si c’est la volonté de Dieu, dit-elle, je le servirai de mon mieux «.

« En mars 1997, sœur Nirmala, une hindoue convertie, lui succède enfin.Extrêmement affaiblie, Mère Teresa meurt le 5 septembre 1997 à l'âge de 87 ans.Elle a eu droit à des funérailles officielles.

Présidents, premiers ministres, reines et envoyés spéciaux venus du monde entier étaient présents pour rendre hommage àcelle qu'on appelle déjà la « sainte de Calcutta ».Son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité.

Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois,riches et pauvres.Mais la mort de Mère Teresa n'a pas arrêté le travail de son ordre.Un an après sa mort, les Missionnaires de la Charité comptaient 4000 religieuses, 400 frères et des milliers de volontaires qui travaillent dans plus de600 institutions, dans 123 pays, incluant des soupes populaires, des centres d'aide familiale, des orphelinats, des écoles, des hospices et des maisons d'accueil pour lespersonnes atteintes de maladies comme la lèpre, le sida ou la tuberculose.Mère Teresa est béatifiée le 19 octobre 2003, à Rome par le pape Jean-Paul II qui reconnaît dans un temps record l'héroïcité de ses vertus. Aujourd'hui, son ordre compte plus de 5000 sœurs et frères missionnaires répartis dans 130 pays du monde. LA PLACE DE LA PRIERE DANS SA VIE Alors que Mère Teresa vit pleinement sa vocation de missionnaire, elle insiste sur la nécessité d'une vie contemplative de prière. En effet, malgré la surcharge de travail, elle impose, chaque jour, à chacune des Missionnaires de la Charité de participer à l'Eucharistie et à une prière commune lemidi et le soir. Pour Mère Teresa, la prière n'est pas du temps pris sur le service des pauvres, mais bien une partie essentielle de celui-ci : « plus nous recevons dans la prièresilencieuse, plus nous pouvons donner. Cette prière de Saint François d'Assise est affichée et récitée chaque jour par les coopérateurs de Mère Teresa à travers le monde La vie est une chance, saisie-laLa vie est beauté, admire-laLa vie est Béatitude, savoure-laLa vie est un rêve, fais-en une réalitéLa vie est un devoir, accomplis-leLa vie est un jeu, joue-leLa vie est précieuse, prends en soinLa vie est une richesse, conserve-laLa vie est un amour, jouis-enLa vie es mystère, perce-leLa vie est promesse, remplis-laLa vie est tristesse, surmonte-laLa vie est un hymne, chante-leLa vie est combat, accepte-leLa vie est une tragédie, prends-la à bras le corpsLa vie est aventure, vis-laLa vie est bonheur, mérite-leLa vie est ta vie, défends la SES ACTIONS « A Calcutta, la rue n'est pas un lieu ou l'on passe, comme chez nous, mais un lieu ou l'on vit : c'est leur unique maison.

» « La moitié de la population vit avec une assiette de riz par jour et par personne, juste de quoi ne pas mourir de faim ». Les Missionnaires de la Charité nourrissent et soignent gratuitement des milliers de personnes qui n'ont rien grâce aux dons reçues du monde entier.Les sœurs qui y habitent ont choisi de vivre comme les pauvres : pas d'eau courante, pas de ventilateur malgré la chaleur, pas de réfrigérateur.

Chacune ne possèdeque deux robes-saris et deux draps.

Elles n'ont pour vivre que les dons qu'on leur fait. L'ECOLE POUR LES ENFANTS DES BIDONVILLESAu début, Mère Teresa apprend à lire et à compter aux enfants en écrivant dans la boue.

Maintenant, ils ont une belle école.Les Missionnaires de la Charité ont ouvert des écoles dans d'autres quartiers pauvres.

A Calcutta, la moitié des enfants ne peuvent pas aller en classe. La « MAISON AU CŒUR PUR » Nirmal Hriday en langue bengalie, souvent appelé le MOUROIR DE KALIGHAT est un hospice gratuit pour les mourants abandonnés.

Le bâtiment, offert par laville était un ancien hôtel de pèlerins. Les Missionnaires de la Charité recueillent des mourants qui sont soignés, nourris, parfois guéris et surtout écoutés et aimés (accompagnement spirituel).Environ la moitié des personnes recueillies en repartent guéries.En 37 ans, elle recevra 55000 personnes. L'ORPHELINAT DE NIRMALA SHISHU BAVAN Recueille les enfants abandonnés dont les parents sont trop pauvres pour les nourrir et les propose à l'adoption. LA LEPROSERIE DES MISSIONNAIRES. »

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