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Mitterrand (François)

Publié le 31/12/2011

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François Mitterrand est l'un des hommes politiques français dont la carrière parait la plus ouverte. Né à Jarnac, le 26 octobre 1916, il est ministre à 30 ans (1947). Après des études de droit et de lettres, diplômé de l'Ecole des Sciences politiques, il avait déjà eu une activité multiple. Ses débuts dans le journalisme et la politique le situaient à droite. Prisonnier de guerre, il s'évade à trois reprises. Le gouvernement de Vichy le décore de la francisque. Mais il passe à la Résistance.

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Né en 1916, François Mitterrand est issu de la moyenne bourgeoisie provinciale.

Il entre à l'Ecole libre des sciences politiques et suit des études de droit en parallèle avant d'embrasser la carrière d'avocat.

Mobilisé en 1940, Mitterrand est fait prisonnier par les Allemands.

Il s'évade en 1941 et travaille brièvement pourVichy au commissariat des prisonniers de guerre.

Mitterrand rejoint la Résistance en 1943.1l consti­ tue son propre réseau: le mouvement national des prisonniers de guerre et des déportés.

Son action dans la Résistance vaut à Mitterrand de participer au gouvernement du général de Gaulle en août 1944.

Par la suite, Mitterrand est élu député de la Nièvre en novembre 1946.

Il a rejoint les rangs de l'UDSR (Union démocratique et socialiste de la Résistance), petit parti de centre gauche dont il deviendra le président en 1953.

Mitterrand est un homme politique clé de la IVe République.

De 1947 à 1957, il est plusieurs fois ministre, notamment des Anciens combat­ tants, de l'Information, de la France d'outre-mer, de l'Intérieur et de la Justice.

Il a la réputation d'être un libéral favorable à l'émancipation des colonies.

Pourtant, quand l'insurrection algérienne le surprend en novembre 1954 alors qu'il est ministre de l'Intérieur dans le gouverne­ ment de Pierre Mendès France, Mitterrand fait preuve de fermeté face aux insurgés.

En mai 1958, il se montre hostile au retour du général de Gaulle et s'oppose à l'instauration de lave République.

Son opposition au gaullisme lui vaut d'être écarté des fonctions ministérielles et de perdre les élections législatives de 1958.

Toutefois, Mitterrand occupe la fonction de sénateur de 1959 à 1962 avant de retrouver son siège de député.

Lorsque le général de Gaulle institue l'élection du président de la République au suffrage universel en 1962, Mitterrand dénonce Le Coup d'Etat permanent dans un essai au titre éponyme paru en 1964.

Mitterrand rassemble l'ensemble de la gauche (à l'exception des communistes) au sein de la FGDS (Fédération de la gauche démocra­ tique et socialiste).

En 1965, il se présente comme candidat à l'élection présidentielle face au général de Gaulle.

Il réussit à mettre le Général en ballottage et obtient 45 % des voix au second tour, ce qui constitue un demi-succès.

Lors des événements de Mai 1968, Mitterrand croit le pouvoir à portée de main.

Il annonce imprudemment qu'il est disposé à former un gouvernement provisoire avec Mendès France.

Le retour à l'ordre vient mettre un terme à ses projets.

En juin 1971, Mitterrand s'impose à la tête du nouveau parti socialiste lors du congrès d'Epinay.

L'année suivante, Mitterrand forme avec les communistes l'Union de la gauche.

Parti communiste et parti socialiste mettent au point le programme commun de la gauche.

Derrière l'alliance apparente, le but de Mitterrand. »

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