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Montaigne

Publié le 17/01/2022

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montaigne

 

Michel Eyquem de Montaigne, dit Né en : 1533 Mort en : 1592 Famille : Un de ses ancêtres, portugais d'origine, était un gros négociant en vins et en poissons salés. Il s'était installé à Bordeaux et s'était enrichi. Son père avait fait les guerres d'Italie. Sa famille s'est anoblie en achetant une charge de magistrat (noblesse de robe). Études : Son père se préoccupe de son éducation. Montaigne connaît une enfance en pleine liberté. Puis il apprend le latin avant le français. Il fait ses études au collège de Guyenne à Bordeaux, et son droit, sans doute à Toulouse. La magistrature 1554-1571 : Il est conseiller à la cour des aides de Périgueux, puis au parlement de Bordeaux. Il devient l'ami d'Étienne de La Boétie, magistrat lui aussi, dont la mort prématurée (1563) le bouleverse. En 1565, il épouse Françoise de La Chassaigne, fille d'un magistrat bordelais. La retraite 1568 : À la mort de son père, il se retire dans son château. Il mène la vie d'un gentilhomme campagnard et se consacre à la lecture et à l'écriture. 1580 : Il fait un voyage pour raison de santé et par curiosité intellectuelle (Paris, Plombières, la Suisse, l'Allemagne, l'Italie). La mairie 1581-1585 : Il est maire de Bordeaux. La dernière retraite 1586-1588 : Il se retire à nouveau dans son château. 1588 : Il vient à Paris pour faire paraître une seconde édition des Essais. Le voyage est périlleux et mouvementé. 1588-1592 : Il relit et retouche encore son œuvre et meurt en 1592 dans son château.  

Œuvres 1569 : Traduction de la Théologie naturelle de Raymond Sebond. 1571 : Il fait publier les Œuvres de La Boétie. 1580 : Première édition des Essais. 1588 : Deuxième édition des Essais. 1595 : Troisième édition posthume des Essais avec des additions, édition préparée par Mlle de Gournay, sa « fille d'alliance « (presque fille adoptive). 1774 : Première édition du Journal de voyage.

 

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« MONTAIGNE (1533-1592) Maître de sagesse pour les uns et professeur d'idées fausses pour les autres, toujours imité et toujours inimitable, Montaigne ne fut peut­ être jamais mieux défini que par ces mots de Nietzsche : « Qu'un tel homme ait écrit, vrai­ ment le plaisir de vivre sur cette terre en a été augmenté...

» « Une vie basse et sans lustre » Il est né le 28 février 1533 au château de Montaigne dans le Bordelais.

Son père, ancien combattant des guerres d'Italie, avait rapporté d'outre-monts quelques idées originales en matière d'éducation : l'enfant fut donc confié, dès l'âge de deux ans, à un précepteur allemand.

« Forme d'institution ( 1 ) exquise >>, « en toute douceur et liberté, sans rigueur ni contrainte », au point que chaque matin, pour éviter de l'arracher trop brutalement au sommeil, on l'éveillait en musique! Mais on finit par le mettre, à 1 'âge de six ans, au collège de Guyenne à Bordeaux, où enseignaient d'excellents maîtres (Buchanan, Muret).

N'ayant parlé jusque-là que le latin, il y apprit au moins le français : malgré cela, assure-t-il, il y perdit les sept années qu'il y passa.

Il étudie ensuite le droit à Toulouse, et en 1554 il devient magistrat à Périgueux, puis, trois ans plus tard, à Bordeaux.

II y fait la connaissance d'Étienne de La Boétie : début d'une amitié célèbre, qui ne s'éteindra pas avec la mort prématurée de La Boétie, en 1563.

Toute sa vie, Montaigne en nourrira le souvenir.

Son père meurt, en 1568.

Fils aîné, il hérite du nom, du château et de la fortune du défunt.

L'année suivante paraît sa traduction de la Théologie naturelle, œuvre d'un théologien cata­ lan, Raymond Sebond (2).

1.

D'éducation.

2.

Raymond Sebond ou de Sebond (nom orthographié indifféremment : Sebon, Sebond ou Sebonde).

Il résigne en 1570 sa charge de conseiller au Parlement de Bordeaux et s'occupe d'abord de faire publier les œuvres de La Boétie (1), puis il se retire « dans le sein des doctes vierges ( 2), où », explique une inscription latine qu'il a fait graver dans sa bibliothèque, « en repos et sécurité, il passera les jours qui lui restent à vivre ».

Repos et sécurité très relatifs.

Il ne cesse de s'intéresser et de participer activement aux 1.

A l'exception toutefois du Discours de la servitude volontaire (voir p.

155).

2.

Dans le sein des Muses.

En d'autres termes, pour recourir à la « traduction » proposée par Michel Butor, « il veut être un peu tranquille pour travailler ».

Michel Eyquem, seigneur de Montaigne.

© Arch.

Photographiques.. »

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