Pascal
Publié le 23/08/2006
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Prénom : Blaise Né en : 1623 Mort en : 1662 Famille : Il est né à Clermont-Ferrand d'un père noble, du nom d'Étienne Pascal, président à la cour des Aides. Ce dernier est un esprit libéral, passionné par les sciences, très soucieux de l'instruction de ses enfants dont il se charge lui-même. La mère de Blaise Pascal meurt lorsqu'il a 3 ans. Études : Dans l'intérêt de ses enfants, Étienne Pascal s'installe à Paris en 1631. Il fréquente et reçoit chez lui des savants. Biaise ne va pas au collège. C'est son père qui le forme, notamment aux mathématiques. Un génie précoce Biaise Pascal a de très grandes facilités pour les sciences. À 12 ans, il connaît les propositions d'Euclide. Il rédige un peu plus tard un traité d'acoustique et à 16 ans écrit un Traité des sections coniques. Il invente à 19 ans la première machine à calculer. Pendant toute cette période, Étienne Pascal et ses enfants fréquentent les salons mondains. Jacqueline, une des sœurs de Biaise, est présentée à la cour. La première conversion En 1646, le père de Biaise est soigné par deux gentilshommes qui sont acquis au jansénisme. Biaise est très impressionné ; il lit les ouvrages de Jansénius et de Saint-Cyran avec passion. Il entraîne toute la famille Pascal dans cette voie. Il continue ses travaux scientifiques, notamment sur l'existence du vide (expérience de 1648). La vie mondaine Après la mort de son père en 1651, Jacqueline rentre au couvent à Port-Royal. Biaise en souffre. Atteint d'une grave maladie nerveuse, il cherche des distractions dans la fréquentation des salons mondains et libertins. Pendant le même temps, il lit Montaigne. La deuxième conversion La vie mondaine écœure Pascal. Après une série de conversations avec Jacqueline, après la lecture des Évangiles, de saint Paul et de saint Augustin, il connaît une sorte de crise mystique en 1654. Il fait une retraite à Port-Royal en janvier 1655. Il s'engage aux côtés des jansénistes dans la polémique qui les oppose aux jésuites. Il est poursuivi pour cela. En 1659, Pascal tombe très malade. La fin de sa vie n'est plus que souffrances. Il meurt en 1662. Œuvres 1639 : Traité des sections coniques. 1647 : Traité sur le vide. 1652 : Discours sur les passions de l'amour (qui lui est attribué sans certitude). 1655 : Entretien avec M. de Saci sur Epictète et Montaigne. 1656-1657 : Les Provinciales. 1658 : Réflexions sur les miracles. 1660 : Discours sur la condition des Grands. 1669-1670 : Édition posthume des Pensées, rédigées entre 1658 et 1662.
Les Provinciales Les jansénistes étant poursuivis par les autorités religieuses, et notamment la Sorbonne, Pascal entreprend de mettre sa plume à leur service. Il publie sous un pseudonyme les Lettres de Louis de Montalte à un provincial de ses amis qu'on appelle pour simplifier Les Provinciales. Les dix-huit lettres sont imprimées et distribuées clandestinement. Dans ces lettres, Pascal veut à la fois défendre les jansénistes contre l'accusation d'hérésie, et attaquer les jésuites, leurs principaux ennemis. Les lettres V à X sont plus précisément la mise en cause de la morale relâchée des jésuites. Pour cela, Pascal, avec ironie, reprend des textes mêmes des jésuites et les accuse d'indulgence excessive. Maniant habilement la raillerie, la fausse naïveté et l'éloquence, Pascal a fait sensation avec ce pamphlet qui a connu immédiatement beaucoup de succès.
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