Devoir de Philosophie

Paul Henri Spaak

Publié le 17/03/2012

Extrait du document

Le socialiste Paul Henri Spaak joua pendant trente ans un rôle essentiel dans la politique belge. Sur le plan international, il se fit surtout un nom comme un des fondateurs de la Communauté économique européenne, la C.E.E. Du côté maternel, il était issu d'une famille qui avait déjà compté de nombreux hommes politiques. Il étudia le droit, se fixa comme avocat à Bruxelles et entra dans la vie politique en 1932, comme député socialiste. Quatre ans plus tard, il devint ministre des Affaires ....

« guerre, il apporta une contribution impor­ tante à la réalisation de la charte des Nations unies et, en 1946, il fut choisi comme premier président de l'Assemblée générale.

En 1947, il devint Premier ministre d'un gouverne­ ment de coalition.

La politique intérieure était dominée à cette époque par la "question royale".

Le roi Léo­ pold III, accusé de collaboration par beau­ coup de Belges, avait été évacué en Allema- gne en JUlD 1944.

Lorsque les Alliés libérè­ rent la Belgique en septembre 1944, le pays n'avait pas de chef d'Etat.

Le frère de Léo­ pold, le prince Charles, fut nommé régent.

Entre-temps, les communistes, avec l'appui des socialistes et même des libéraux, s'oppo­ sèrent violemment au retour de Léopold sur le trône.

Le Premier ministre libéral, Gaston Eyskens, qui avait succédé à Spaak en 1949 , sut manoeuvrer pour qu'un référendum eût lieu.

Le roi serait autorisé à revenir si au moins 55 pour cent de la population le dési­ rait.

Spaak avait exigé 66 pour cent.

Le résul­ tat du référendum fut 57,8 OJo en faveur du retour du roi.

Le 22 juillet 1950, le roi revint donc en Belgique.

Des manifestations violen­ tes eurent lieu à Bruxelles, et Spaak y partici­ pa.

La désunion du pays provenait aussi bien de divergences de langue et de croyance que de divergences politiques.

Lorsque les esprits s'échauffèrent de plus en plus et qu'il y eut même des morts, Léopold abdiqua en faveur de son fils Baudouin, et quitta le pays .

Les dix années suivantes, Spaak sembla la fi­ gure dominante de la politique européenne.

Il reçut le surnom de "Monsieur Europe".

A droite: Des affiches invitent à voter "non" pour le retour de Léopold III sur le tr{Jne de Belgi­ que .

Beaucoup pensaient que Léopold Ill avait trahi la Belgi­ que en 1940.

Spaak estimait que 66 pour cent des voix devaient étre favorables au roi.

Le résultat futde57,8 o/'o.

Ci-dessous : Spaak lors d'une cé­ rémonie traditionnelle de bienve­ nue dans l'ancien Congo belge (Zal're) .

Spaak était.

président Qe l'Assemblée consul­ tative du Conseil de l'Europe et de l' Assem­ blée de la Communauté européenne du Char­ bon et de l'Acier (C.E.C.A.) .

En 1955, il fut nommé président de la Commission qui de­ vait préparer le traité de Rome, qui devint la base de la C. E.E., née en 1957 .

Après avoir encore été ministre des Affaires étrangères, il occupa de 1957 à 1961, les fonctions de secrétaire général de l'O.T.A.N.

Revenu à la politique intérieure belge, il re­ prit le ministère des Affaires étrangères.

Ce fut une période de très vives tensions entre Flamands et Wallons, et d'une crise interna­ tionale entre la Belgique et son ancienne co­ lonie du Congo, devenu le Zaïre.

Grâce à l'habileté diplomatique de Spaak, les rela­ tions entre les deux pays devinrent plus ami­ cales dans les années soixant~.

Le 27 juillet 1966, Spaak abandonna définitivement la politique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles