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Paul III Farnèse - religieux.

Publié le 24/05/2013

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Paul III Farnèse - religieux. 1 PRÉSENTATION Concile de Trente Ce tableau de l'École italienne, représentant l'une des assemblées du concile de Trente (1545-1563), est parfois attribué à Titien.École italienne du XVI e siècle, Concile de Trente. Huile sur toile, 117 × 176 cm. Département des peintures, musée du Louvre, Paris. FPG International, LLC - religieux. Paul III Farnèse (1468-1549), pape de 1534 à 1549. Fils de son époque, mécène, humaniste et fin lettré, cardinal à l'âge de vingt-cinq ans, ce prince Farnèse fut une personnalité de très haute stature (dont s'inspira Stendhal pour le personnage de Fabrice del Dongo dans la Chartreuse de Parme). Critiqué pour son népotisme, il a contribué à la légitimité romaine de la famille Farnèse. Une fois devenu pape, il a été à l'origine de la Réforme catholique (ou Contre-Réforme), de la réunion du Concile de Trente en 1545 et du rétablissement de l'Inquisition (institution du Saint-Office). Il a aussi approuvé la congrégation de la Compagnie de Jésus. 2 L'IRRÉSISTIBLE ASCENSION D'UN PRÉLAT ROMAIN VERS LA PAPAUTÉ Né dans le Latium (probablement entre Rome et Canino, près de Viterbe), Alexandre (Alessandro) Farnèse est le fils de Pier Luigi Farnèse et de Giovannella Caetani, issue elle-même d'une vieille noblesse du Latium (Gaète) et lointaine descendante du pape Boniface VIII. Formé aux humanités dans la Ville éternelle par le lettré Pomponius Laetus (Pomponio Leto), il s'inscrit à l'Académie florentine de Laurent de Médicis -- où il côtoie Pic de la Mirandole et Jean de Médicis (le futur pape Léon X) --, puis parfait ses connaissances à l'université de Pise où il acquiert une belle réputation d'archéologue. Jeune mondain à l'esprit insolent et frivole, il est doté de bénéfices substantiels par Rodrigo Borgia (le futur pape Alexandre VI Borgia) grâce à l'intercession de sa soeur, la Bellissima Giulia, la très belle mais aussi très jeune Giulia Farnèse (née en 1474), élevée au rang d'« uxor Christi «, selon l'expression usitée par les esprits impertinents de la cour pontificale. Alexandre Farnèse est nommé successivement protonotaire apostolique (1491), trésorier pontifical (en septembre 1492, un...

« sculptées par Guglielmo Della Porta (v.

1500-1577).

L’une de ces statues est la reproduction en marbre de la belle Giulia Farnèse. 4 L’ŒUVRE ECCLÉSIASTIQUE ET LE MÉCÉNAT ARTISTIQUE DE PAUL III Paul III approuvant l'ordre des jésuitesEn 1534, Ignace de Loyola fonde la Compagnie de Jésus.

Six ans plus tard, le pape Paul III fait approuver par la Curie romaine lacréation de cet ordre des jésuites — auquel la bulle Regimini militantis Ecclesiae du 22 septembre 1540 donne vie canonique.

Cettepeinture figurant une audience d'Ignace de Loyola auprès du pape Paul III est conservée dans l'église du Gesù à Rome.Archivo Iconografico, S.A./Corbis Partisan ardent de la Réforme catholique (ou Contre-Réforme), Paul III ne réussit cependant pas à obtenir de véritable appui des monarques européens.

Pour appuyer sonopération réformatrice, le pape promeut en 1536 au Sacré Collège quelques éminents humanistes favorables à la réforme, dont le cardinal Jean du Bellay, l’écrivain JacquesSadolet (rappelé spécialement de Carpentras), le sénateur vénitien Gasparro Contarini, le Napolitain Gian Pietro Carafa (le cofondateur de l’ordre des Théatins et futur papePaul IV), l’Anglais Reginald Pole, Otto von Truchsess et Marcello Cervini.

Il fait ensuite procéder en 1537 à un bilan de l’Église (Concilium de emendanda Ecclesia, Projet de réforme de l’Église) par une commission épiscopale.

Dans le même temps, il fait approuver par la Curie romaine la création de nouvelles congrégations et ordres religieux, dont celui des Barnabites (1535) et celui de la Compagnie de Jésus (à laquelle la bulle Regimini militantis Ecclesiae du 22 septembre 1540 donne vie canonique) qui peut constituer à ses yeux un des fers de lance de la Contre-Réforme.

En 1542, afin de veiller à l’orthodoxie doctrinale face à la montée du luthéranisme en Italie (attestent àl’époque de cette poussée schismatique les prédications très « luthériennes » du moine augustin piémontais Agostino Mainardi qui attirent le Tout-Rome à l’église desAugustins), le pape rétablit l'Inquisition.

Suivant les conseils du cardinal Carafa, il institue la congrégation de l'Inquisition, nommée également Sacrée Congrégation duSaint-Office ou Congrégation de la Suprême et Universelle Inquisition.

Puis, en décembre 1545 commencent les travaux du concile de Trente, convoqué par le pape dès1536 et dont la tâche prioritaire est de mettre fin au schisme. Mais Paul III est aussi un mécène et un protecteur des arts.

Il confie à Sangallo le Jeune, puis à Michel-Ange, la responsabilité des travaux de la basilique Saint-Pierre (etnotamment de la coupole) et du palais Farnèse.

C’est également sous la papauté de Paul III que sont exécutées par Michel-Ange la fresque du Jugement dernier dans la chapelle Sixtine, ainsi que la chapelle paoline, et enfin l’aménagement de la place du Capitole (demandé par Paul III à l’occasion de la venue officielle de Charles Quint àRome en 1536, mais qui ne prendra fin que le siècle suivant, en 1654). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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