Péron Juan Domingo

« Justicialiste », dont les trois credo sont le nationalisme, Ia justice sociale et !'anti-imperialisme.

4 Beneficiant dans une certaine mesure de is situation favorable de rapres-guerre, Peron lance le pays sur Ia voie de !Industrialisation avec les premiers plans quin- quennaux de ('Argentine.

II n'arrive pas a eviter cependant, a partir de 1952, Ia crise economique et ('inflation.

Flee lu en 1951 a une forte majorite, it doit affronter ('opposition croissante de l'oligarchie terrienne, de l'armee, des Intel- lectuels et finalement de l'Eglise.

Un coup d'Etat militaire (3 000 morts) le renverse en 1955.

5 Exile a Madrid, le leader justicialiste continue a diriger le mouvement et mane une lutte sourde contre les regimes militaires qui se succedent en Argentine.

Au cours des annees, sa popularite augmente, meme perm' les Jeunes generations qui ne I'ont pas connu.

En 1972, le general Lanusse doit finalement consentir a son retour.

Apres trois mois de presidence d'Hector Campora, peroniste incondi- tionnel, le general Peron est elu a Ia tete de l'Etat pour Ia troisierne fois en octobre 1973.

II propose alors une polltique de reconciliation, scellee par un a Pacte social entre le patronat et les travailleurs, reconnait Cuba et etablit des rapports diplomatiques avec les pays de !'Est.

6 Apres des debuts prometteurs, le programme de Peron se voit mine par les dissensions internee de sort mou- vement, la crise mondiale et !'opposition de Ia droite.

Vieux, gravement malade, it arbitre difficilement la situa- tion, censurant Ia fraction gauchisante du peronisme et s'appuyant sur le puissant syndicat qu'il a creep Ia CGT.

C'est alors qu'une crise cardiaque I'emporte, le 1" juillet 1974, a !'Age de 78 ans.

II laisse le pouvoir it son epouse, Isabel, qui sera deposee par l'armee en 1976.

justicialiste », dont les trois credo sont le nationalisme, la justice sociale et l'anti-impérialisme.

4 Bénéficiant dans une certaine mesure de la situation favorable de l'après-guerre, Péron lance le pays sur la voie de l'industrialisation avec les premiers plans quin- quennaux de l'Argentine.

Il n'arrive pas à éviter cependant, à partir de 1952, la crise économique et l'inflation.

Réélu \ en 1951 à une forte majorité, il doit affronter l'opposition croissante de l'oligarchie terrienne, de l'armée, des intel- lectuels et finalement de l'Église.

Un coup d'État militaire (3 000 morts) le renverse en 1955.

5 Exilé à Madrid, le leader justicialiste continue à diriger le mouvement et mène une lutte sourde contre les régimes militaires qui se succèdent en Argentine.

Au cours des années, sa popularité augmente, même parmi les jeunes générations qui ne l'ont pas connu.

En 1972, le général Lanusse doit finalement consentir à son retour.

Après trois mois de présidence d'Hector Campora, péroniste incondi- tionnel, le général Péron est élu à la tête de l'Ét\ at pour la troisième fois en octobre 1973.

Il propose alors une politique de réconciliation, scellée par un « Pacte social » entre le patronat et les travailleurs, reconnaît Cuba et établit des rapports diplomatiques avec les pays de l'Est.

6 Après des débuts prometteurs, le programme de Péron se voit miné par les dissensions Internes de son mou- vement, la crise mondiale et l'opposition de la droite.

Vieux, gravement malade, il arbitre difficilement la situa- tion, censurant la fraction gauchisante du péronisme et s'appuyant sur le puissant syndicat qu'il a créé, la CGT.

C'est alors qu'une crise cardiaque l'emporte, le 1" juillet 1974, à l'âge de 78 ans.

Il laisse le pouvoir à son épouse, \ Isabel, qui sera déposée par l'armée en 1976.. »