Pinter Harold - Auteur dramatique britannique

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Pinter Harold , né en 1930 à Londres, auteur dramatique britannique.

Issu d'une famille juive d'origine portugaise, il a interrompu ses études à l'âge de 16 ans pour suivre des cours d'art dramatique.

Acteur à partir de 1950 sous le pseudonyme de David Baron, il a fait jouer sa première pièce, la Chambre , en 1957.

La même année, il a écrit le Monte-plats et l'Anniversaire , qui a été en 1958 son premier succès.

Depuis lors, il n'a plus cessé d'écrire, tout en poursuivant ses activités d'acteur et aussi de metteur en scène.

Parfois primitivement conçues pour la radio et la télévision (comme la Collection , 1961, et l'Amant , 1962), ses pièces ont peu à peu été jouées dans le monde entier.

Le Gardien (1960), le Retour (1965), No Man's Land (1975), Trahisons (1978), Un pour la route (1984) l'ont imposé comme le grand dramaturge britannique de la seconde moitié du siècle.

En France, les mises en scène de Claude Régy et l'interprétation des pièces les plus marquantes par Michel Bouquet, Delphine Seyrig, Sami Frey, André Dussollier ont fait de Pinter l'un des auteurs les plus appréciés et les plus joués à Paris entre 1965 et 1985.

Au cinéma, tandis que certaines de ses pièces étaient adaptées à l'écran ( Trahisons conjugales , de David Jones en 1983), il a été le scénariste de Joseph Losey pour plusieurs films ( The Servant , 1963 ; Accident , 1967 ; le Messager , 1970), d'Elia Kazan pour le Dernier Nabab (1982), et il a adapté la Maîtresse du lieutenant français , de John Fowles (Karel Reisz, 1981), et l'Ami retrouvé de Fred Uhlman (Jerry Schatzberg, 1988). Le goût de l'étrangeté et de l'ambiguïté. Le théâtre de Pinter constitue une nouvelle étape après le « théâtre de l'absurde ».

Il réhabilite l'intrigue, la tension et les personnages d'aspect réaliste, mais pour mieux rétablir une sensation d'absurdité et laisser le spectateur dans l'incertitude.

Si les incidents et les propos ont une teneur quotidienne, une étrangeté s'instaure peu à peu et la clé du mystère n'est presque jamais donnée.

Dans l'Anniversaire (1957), pourquoi fête-t-on un anniversaire qui n'existe pas et qui est un prétexte à terroriser un innocent ? Dans le Gardien (1960), deux hommes persécutent un clochard pour une raison qui nous échappe. Dans la Collection (1962), un mari et un amant s'opposent sans que l'on sache la réalité des relations de chacun...

Théâtre de l'ambiguïté, l'œuvre de Pinter est aussi un théâtre de la cruauté, où des personnages humilient et blessent d'autres personnages avec une calme férocité.

Mais, comme le montrent de façon plus explicite les pièces les plus récentes, cette mise en scène de la cruauté est souvent une façon de la dénoncer et de transposer une démarche politique contre la torture et pour les droits de l'homme chère à l'auteur, pacifiste et militant à l'intérieur du Pen-Club international. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats PEN Club Royaume-Uni - Arts - Littérature - La littérature contemporaine théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Les livres Losey Joseph, page 2913, volume 6 Royaume-Uni - Harold Pinter, chez lui, à Londres, page 4519, volume 8. »