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Platon

Publié le 25/07/2012

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platon

Platon descendait, dit-on, par Ariston son père, de Codrus, dernier roi d'Athènes, et de Solon par sa mère Perictyoné. Instruit d'abord par Cratyle dans la philosophie d'Héraclite, il devint, vers 411 av. JC, l'auditeur assidu de Socrate. Quand “ le vieillard qu'il chérissait, le plus juste des hommes de cette époque ” (dont il a immortalisé l'agonie dans le Phédon) fut condamné à boire la ciguë, Platon s'éloignant d'Athènes, peut-être par prudence, fit un court séjour à Megare auprès d'Euclide. En 390 av. JC, et pour trois ans, commencent pour lui de grands voyages qui le conduisent d'abord en Égypte, puis à Cyrène (attiré par la réputation de Théodore l'Athée) et enfin à Tarente où le gouverneur Architas eut une influence certaine sur l'orientation mathématique de sa pensée. C'est à la fin de ce périple que se situe son premier séjour à Syracuse auprès de Denys l'Ancien. Il se lia alors avec Dion, apparenté à la famille régnante “ qui mit à l'écouter une pénétration et une ardeur qui jamais n'ont été égalées par aucun des jeunes hommes qu'il ait rencontrés ” ? Il n'en fut pas de même pour le tyran qui le fit déporter dans l'île d'Egine, où il fut libéré de l'esclavage par un généreux Cyrénaïque. Revenu à Athènes, il fonde en 387 av. JC, dans le bois d'Akadémos, une école de philosophie qui est peut-être la première connue de ce genre. En 366 av. JC, Denys le jeune avait succédé à son père ; Dion inspira à son maître un second voyage à Syracuse et Platon abandonna l'Académie, pourtant florissante, dans “ l'espoir que l'envie pourrait venir ” au nouveau tyran de “ mener une vie philosophique ” ; mais cette tentative échoua : Dion fut chassé avec ignominie (il devait mourir assassiné en 354 av. JC) et Platon finit par s'en aller ; mais pour revenir encore une fois en 361 av. JC, cédant aux très pressantes instances du despote, “ le bruit courant, dit-il, que la philosophie, telle une flamme, avait réellement animée le cœur de Denys ”. De nouveaux dissentiments le brouillèrent avec le tyran et Archytas dut s'entremettre pour qu'il fût permis au philosophe de retourner à Athènes. Nullement découragé, il achevait la rédaction des Lois  de la Cité future lorsqu'il mourut, âgé de plus de quatre-vingts ans.      

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« c'est parce nous avons pu contempler les Idées dans une vie antérieure : guidés par le sensible et par notre intelli­ gence, nous pouvons remonter jusqu'aux Idées par rémi­ niscence.

Dans sa pratique du dialogue, Socrate, dont la mère était sage-femme, se veut ainsi« accoucheur des esprits».

L' ALLÉGORLE DE LA CAVERNE (RÉPUBLIQUE, LLVRE VU) La dialectique est la démarche par laquelle l'âme s'ar­ rache aux apparences pour s'ouvrir à la connaissance et aux Idées vraies.

Platon imagine des hommes prison­ niers d'une caverne obscure, attachés à un mur sur lequel se reflètent des ombres qu'ils prennent pour la réalité.

N'ayant rien connu d'autre, ils ne voudraient par croire qu'ils ne voient que des ombres.

Et si on les amenait au grand jour, ils seraient d'abord aveuglés par la lumière du soleil.

Nous sommes tous dans la caverne : nous pre­ nons le sensible pour la réalité et il nous est difficile de nous affranchir des apparences pour progresser jusqu'aux réalités idéales.

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